ï»żLechnord qu'a contaminĂ© sa gueuse de bresse, y vont ouvrir une chtiote baraque Ă  frites dans le sud. Follow nous sur Twitter BarakaFrites34 et rejoins nous ur Facebook : Nanne Fredo Baraque Follow nous sur Twitter BarakaFrites34 et rejoins nous Onles doit Ă  un forain : Monsieur Fritz, qui est Ă©galement le premier Ă  avoir eu l’idĂ©e d’ouvrir des baraques Ă  frites. Information non nĂ©gligeable : Mr Fritz a travaillĂ© dans sa jeunesse comme apprenti-restaurateur dans une rĂŽtisserie française, Ă  Montmartre oĂč l’on dĂ©gustait de dĂ©licieuses rondelles de pommes de terre frites dans l’huile ! une dizaine de magistrats, non masquĂ©s, [qui] ont mangĂ© debout dans une terrasse abritĂ©e de quinze mĂštres carrĂ©s, Ă  la vue de tous et, surtout, d'une patrouille Ă  vĂ©lo ». N’eĂ»t Ă©tĂ© la patrouille, cela se serait sans doute bien passĂ©, mais voilĂ  que les magistrats du siĂšge se gobergent pendant que les autres se tannent le fondement sur la selle de vĂ©lo : ça fait LapremiĂšre baraque Ă  frites est nĂ©e. Partout on l’attend car il Ă©tait rare dans les annĂ©es 1850 de pouvoir manger du gras croustillant Ă  si bon prix. Son commerce est si florissant qu’il finit par ouvrir son propre restaurant Ă  LiĂšge. C’est un franc succĂšs ! La frite rayonne dĂ©sormais en Belgique et devient un vĂ©ritable Commentdire « chaud comme une baraque Ă  frites » en serbe?Voici quelques traductions. NWw9r. Cet article date de plus de quatre ans. En Belgique, on ne plaisante pas avec le cornet de frites. Et mĂȘme s'il est risquĂ© de toucher Ă  l'institution des baraques Ă  frites, la mairie de Bruxelles a dĂ©cidĂ© de relever le dĂ©fi. Elle a lancĂ© un projet de rĂ©novation futuriste de huit friteries dont elle est propriĂ©taire. DĂ©couvrez le projet design des nouveaux "Fritkots" conçu par le cabinet d'architecture laurĂ©at du concours, Studio Moto. Article rĂ©digĂ© par franceinfo Culture avec AFP - France TĂ©lĂ©visions PubliĂ© le 14/05/2018 1553 Temps de lecture 2 min. Les services urbanistiques de Bruxelles ont lancĂ© l'an dernier une compĂ©tition pour trouver le nouveau design de ces "fritkots du futur". "Nous nous sommes dits 'Et si nous donnions un modĂšle?'... Identifiable tout comme le sont les cabines tĂ©lĂ©phoniques de Londres", fait valoir l'Ă©chevine adjointe aux Affaires Ă©conomiques de la ville, Marion Lemesre. Le concours d'architecture lancĂ© par la ville a attirĂ© une cinquantaine de candidats et a Ă©tĂ© remportĂ© en janvier 2018 par Studio Moto, un cabinet de Gand, dans le nord nĂ©erlandophone du pays. Pour les cofondateurs de Studio Moto Mo Vandenberghe et Thomas Hick, l'objectif principal dans l'Ă©laboration du design Ă©tait de prĂ©server l'identitĂ© de chaque baraque Ă  frites. Eviter Ă  tout prix "quelque chose de standardisĂ©". "Les gens sont particuliĂšrement exigeants et protecteurs Ă  propos de leur fritkot", assure Thomas Hick. Ces baraques, qui existaient bien avant que le food-truck devienne Ă  la mode, sont "une partie de la culture belge, de la culture de Bruxelles, et les remplacer est sensible", observe-t-il. Pour le cĂŽtĂ© futuriste, chaque kiosque rĂ©novĂ© sera Ă©quipĂ© Ă  l'extĂ©rieur d'un revĂȘtement rĂ©flĂ©chissant en aluminium poli digne d'un miroir, qui brillera le soir sous un nouvel Ă©clairage. A l'intĂ©rieur, le carrelage du comptoir rappelera les commerces bruxellois d'autrefois. Le nouveau design inclura l'utilisation de bois spĂ©cial non inflammable et de panneaux solaires sur le toit pour un meilleur respect de l'environnement. "Je vois cela comme un signe positif du renouveau de la ville", se rĂ©jouit Thomas Hick. Afin de singulariser son fritkot, le gĂ©rant pourra imaginer lui-mĂȘme l'enseigne lumineuse qu'il souhaite sur son toit. Chaque enseigne sera unique, tout comme son reflet dans les façades miroirs. Les concepteurs ont assurĂ© travailler avec chaque exploitant individuellement pour ĂȘtre sĂ»rs que le design fonctionne aussi bien en thĂ©orie qu'en pratique. Si les Belges sont attachĂ©s Ă  leurs frites, dont l'invention leur est disputĂ©e par les Français, il n'y a pas besoin d'ĂȘtre belge pour avoir dĂ©jĂ  l'eau Ă  la bouche. Rendez-vous Ă  l'automne 2019 pour aller dĂ©guster la croustillante spĂ©cialitĂ© dans une de ces huit baraques new look, notamment le kiosque situĂ© au pied de l'Atomium, cĂ©lĂšbre attraction touristique bruxellois, et un autre place de la Chapelle, non loin du cĂ©lĂšbre marchĂ© aux puces du quartier des Marolles. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers Architecture RecyclĂ©e, d’origine vĂ©gĂ©tale, bien moins polluante que le diesel tout en Ă©tant beaucoup moins chĂšre
 l’huile de rĂ©cup’ n’a que des avantages. C’est ce qu’a bien compris l’association Roule ma frite sur l’üle d’OlĂ©ron, qui collecte auprĂšs des restaurateurs du coin des dizaines de milliers de litres d’huiles. Ceux-ci serviront ensuite Ă  alimenter les rĂ©servoirs ou les chaudiĂšres des personnes en prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique. TolĂ©rĂ©e par les autoritĂ©s, cette raffinerie » de proximitĂ© ne s’en heurte pas moins Ă  un verrou fiscal. L’utilitĂ© des collecteurs de proximitĂ© sera-t-elle un jour officiellement reconnue ? Un reportage rĂ©alisĂ© par notre partenaire L’ñge de faire. Le vieux Renault Master s’engage sur le pont qui relie le continent Ă  l’üle d’OlĂ©ron. Au volant, Aymeric, tout sourire, apprĂ©cie la vue. FenĂȘtres ouvertes, soleil matinal qui brille
 Un cadre sympa pour bosser ! » Et la collecte qu’il a effectuĂ©e hier a Ă©tĂ© particuliĂšrement bonne dans le coffre, il y a suffisamment de bidons d’huile pour faire rouler la camionnette jusqu’à Vladivostok
 1200 litres, c’est une tournĂ©e record ! »Aymeric Dominique travaille Ă  Roule ma frite 17 RMF17, une association qui collecte les huiles alimentaires usagĂ©es pour leur donner une seconde vie. Le Master bleu prend la direction de l’écopĂŽle de Dolus d’OlĂ©ron, oĂč l’association traite les huiles collectĂ©es. 92 000 litres l’an dernier. Sauf exceptions, rouler Ă  l’huile est interdit, surtout pour des raisons fiscales [1]. VoilĂ  pourtant onze ans qu’à l’üle d’OlĂ©ron, des rhuileux » ont dĂ©cidĂ© non seulement de sortir de l’ombre, mais de revendiquer la lĂ©gitimitĂ© de leur action et d’en faire une activitĂ© Ă©conomique Ă  part entiĂšre, quitte Ă  agir dans l’illĂ©galitĂ©. Dans l’absolu, on vend de l’huile filtrĂ©e, et il n’y a rien d’illĂ©gal Ă  vendre de l’huile filtrĂ©e. Mais cela serait vraiment absurde de notre part de nier l’usage qu’en font nos adhĂ©rents, explique Elsa Dujourdy, coordinatrice de l’association. Par contre, on n’est pas une station service. DĂšs le dĂ©but, on a affirmĂ© notre volontĂ© d’ĂȘtre un acteur du territoire en matiĂšre de recyclage, pour rĂ©pondre Ă  la fois aux enjeux environnementaux et Ă  la prĂ©caritĂ© en terme de mobilitĂ©. » Une activitĂ© illĂ©gale mais totalement revendiquĂ©e On peut rouler 100 % Ă  l’huile, mais il faut adapter son moteur pour le prĂ©chauffage Ă  cause de la viscositĂ© de l’huile froide, prĂ©vient Aymeric. Sans adaptation, tu peux quand mĂȘme mettre jusqu’à 50 % d’huile en Ă©tĂ© dans ton rĂ©servoir, en complĂ©ment du gazole. En hiver, il vaut mieux s’en tenir Ă  un tiers. » [2]. Dans le hangar de l’écopĂŽle, Aymeric dĂ©charge sa cargaison. Il empoigne un des bidons et verse le liquide jaunĂątre dans une grande cuve, Ă  travers un panier en mĂ©tal qui fait office de premier filtre. Dans les bidons, on trouve du graillon, des restes de frites, voire des fourchettes ou des canettes. Mais les huiles sont plus propres maintenant. Depuis le dĂ©but, on a fait un gros travail de sensibilisation auprĂšs des restaurateurs. » En 2007, donc, les militants ne sont pas entrĂ©s en dĂ©sobĂ©issance civile pour devenir pompistes, mais bien pour crĂ©er un cycle de l’huile territorialisĂ©, inclus dans les politiques publiques. DĂšs la publication des statuts de l’association, on a prĂ©venu les Douanes et l’Ademe [Agence de l’environnement et de la maĂźtrise de l’énergie] de notre existence », se souvient GrĂ©gory Gendre, un des initiateurs de l’aventure [3]. La fine Ă©quipe prend les Ă©lus et l’administration de vitesse, et va revendiquer sa dĂ©sobĂ©issance jusque dans les cabinets ministĂ©riels. Quel Ă©lu va dire Je suis contre le recyclage et la valorisation des dĂ©chets, et contre la crĂ©ation d’emplois non dĂ©localisables » ? » Un bilan carbone quasi-nul Ă  l’utilisation RMF17 fait le plus de bruit mĂ©diatique possible. La stratĂ©gie fonctionne l’activitĂ© de l’association est tolĂ©rĂ©e par l’administration. Mais c’est bien la reconnaissance de la filiĂšre, et non la simple tolĂ©rance de l’activitĂ© Ă  laquelle prĂ©tendent les militants. Le cap est franchi localement en 2010. Cette annĂ©e-lĂ , les collecteurs rĂ©cupĂšrent 17 000 litres d’huile auprĂšs de 71 restaurateurs. Les Ă©lus locaux constatent le travail, et dĂ©bloquent une subvention pour l’association. L’activitĂ© de RMF17 devient officiellement d’utilitĂ© publique, pleinement intĂ©grĂ©e Ă  l’Agenda21 de la CommunautĂ© des communes de l’üle d’OlĂ©ron. En effet, l’huile de friture n’est pas seulement un carburant pas cher – s’il n’est pas taxĂ©. C’est aussi un biocarburant, c’est Ă -dire qu’il ne nĂ©cessite pas d’extraction de pĂ©trole. Il a un bilan carbone quasi-nul Ă  l’utilisation, et ses Ă©missions polluantes sont moindres que le gazole. Qui plus est, sa production ne nĂ©cessite pas directement l’utilisation de terres agricoles, Ă  l’inverse du biodiesel produit Ă  partir de plantations de colza ou de palmiers Ă  huile par exemple. Tout cela provient d’un dĂ©chet ! Notre travail allĂšge aussi celui des stations d’épuration » Un rĂ©seau en circuit court permet donc, avec un investissement minime, de traiter la problĂ©matique huile-dĂ©chet, de crĂ©er de l’emploi, et de fournir un combustible bio-sourcĂ© pour tous les types d’usages, Ă  commencer par du carburant. Roule ma frite ne rend pas service qu’à l’environnement Les restaurateurs sont contents de nous voir, ça leur enlĂšve une Ă©pine du pied ! » Avec le bon d’enlĂšvement » que leur signent Aymeric et ses collĂšgues, ils peuvent en effet justifier du recyclage de leur huile usagĂ©e, comme la loi le leur impose. Le service proposĂ© par RMF17 Ă©tant gratuit ou presque, les cuisiniers prĂ©fĂšrent Ă©viter l’aller-retour Ă  la dĂ©chetterie, ou de se mettre hors-la-loi en jetant l’huile dans l’évier
 L’activitĂ© de RMF17 a ainsi provoquĂ© des effets inattendus sur l’üle les interventions pour dĂ©boucher les canalisations bloquĂ©es par les graisses ont Ă©tĂ© divisĂ©es par deux ! D’aprĂšs l’association, cela reprĂ©sente une Ă©conomie d’environ 5000 euros par an pour la collectivitĂ©. Et dans les stations d’épuration, les graisses tuent les bactĂ©ries qui traitent l’eau. Notre travail allĂšge donc aussi celui des stations d’épuration », ajoute Aymeric. Alimenter vĂ©hicules gazole et chaudiĂšres Ă  0,75 euro le litre Dans le hangar, la premiĂšre cuve de filtration est maintenant pleine. Aymeric soulĂšve les 1000 litres Ă  l’aide d’un trans-palette, et verse le contenu dans une deuxiĂšme cuve, oĂč l’huile dĂ©cantera au moins un mois. Elle sera ensuite filtrĂ©e Ă  20 microns, puis Ă  1 micron, pour ĂȘtre vendue aux adhĂ©rents de l’association 0,75 euro le litre. Elle alimentera ainsi des rĂ©servoirs et des chaudiĂšres. Parmi les utilisateurs, on trouve aussi la commune de Dolus d’OlĂ©ron, qui fait rouler sa flotte de vĂ©hicules Ă  l’huile. Certes, les Ă©lus du territoire n’ont pas encore mis en place le ComitĂ© local de gestion des huiles alimentaires usagĂ©es », comme le leur propose l’association, mais RMF17 devient de plus en plus indispensable, et Ă©tend son activitĂ© en Charente-Maritime [4]. Elle a d’ailleurs rĂ©cemment signĂ© une nouvelle convention avec la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Rochefort OcĂ©an. Aujourd’hui, l’équipe collecte l’huile auprĂšs de 350 cuisiniers. Avec seulement 2,5 emplois Ă©quivalent temps plein, elle est obligĂ©e de refuser les demandes des restaurants trop Ă©loignĂ©s, comme Ă  la Rochelle ou Ă  Niort. PrioritĂ© aux victimes de prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique ou de difficultĂ©s de mobilitĂ© Il n’y a pas que le regard sur l’huile de friture qui a changĂ©. Il y a aussi les motorisations des vĂ©hicules en circulation les injections sur les diesels construits depuis les annĂ©es 2000 sont devenues trop fragiles pour supporter l’huile non raffinĂ©e, mĂȘme en faible proportion. La flotte des vĂ©hicules pouvant rouler Ă  l’huile vĂ©gĂ©tale pure » se rĂ©duit donc inexorablement, Ă  OlĂ©ron comme ailleurs. La demande en huile baisse, alors que les volumes des collectes sont plus importants d’annĂ©e en annĂ©e. RĂ©sultat l’association, en excĂ©dent d’huile, se voit contrainte de vendre son huile dĂ©cantĂ©e hors du territoire, huile qui finira en biodiesel, dans une pompe espagnole, italienne, peut-ĂȘtre française, qui sait
 C’est un exutoire qui ne nous satisfait pas, mais il vaut mieux cela que rien », justifie Aymeric. Pour relocaliser la consommation d’huile, l’association travaille Ă  la mise au point d’un biodiesel respectueux de l’environnement qui pourrait ĂȘtre utilisĂ© par toutes les motorisations, mĂȘme les plus rĂ©centes. La boucle serait ainsi bouclĂ©e l’huile collectĂ©e localement serait utilisĂ©e localement, sans but lucratif, avec l’objectif de la destiner en prioritĂ© aux publics qui en ont le plus besoin, Ă  savoir ceux victimes de prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique ou de difficultĂ©s de mobilitĂ©. ReconnaĂźtre l’utilitĂ© sociale et environnementale des collecteurs de proximitĂ© Mais il y a un hic » pour que ce modĂšle se gĂ©nĂ©ralise. Pour que l’activitĂ©, mĂȘme sans but lucratif, soit viable, il faut qu’elle soit exonĂ©rĂ©e des taxes sur les carburants. Les collecteurs rĂ©alisent en effet un travail de fond sur les petits gisements d’huile – 20 litres par-ci, 50 litres par lĂ  – que ne collecteront jamais les camions-citernes de Suez, destinĂ©s aux bioraffineries industrielles. Ce travail de proximitĂ© rend les Ă©conomies d’échelle impossibles et nĂ©cessite du temps il ne peut pas ĂȘtre rentable, comme l’est pour Total le biocarburant vendu Ă  la pompe Ă  essence. Or, si aujourd’hui les Douanes ferment les yeux sur les taxes liĂ©es aux carburants distribuĂ©s par RMF, nul doute qu’elles les ouvriront si l’activitĂ© de l’association et des autres collecteurs de proximitĂ© se dĂ©veloppe. La solution existe reconnaĂźtre l’utilitĂ© sociale et environnementale des collecteurs de proximitĂ©, qui pourrait leur ouvrir un droit Ă  exonĂ©ration de taxes. On se prend alors Ă  rĂȘver d’un Roule ma frite dans chaque village, un cabanon avec une petite baraque Ă  frite Ă  cĂŽtĂ©, oĂč l’on trouverait les horaires des bus et des trains, des vĂ©los Ă  disposition, des annonces de covoiturage
 En dernier recours, on ferait le plein. On saurait Ă  qui va l’argent, et d’oĂč vient le carburant. Fabien Ginisty / L’ñge de faire Photos © RMF17 et © L’ñge de faire. Plus d’infos sur l’association Voir le numĂ©ro de L’Âge de faire artisans, ils roulent pour l’écologie Via BastaMag Note [1] La TICE, Taxe intĂ©rieure de consommation des produits Ă©nergĂ©tiques, constitue la 4Ăšme recette de l’État aprĂšs la TVA, l’impĂŽt sur le revenu et l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s. La TICE est actuellement de 0,60 euros par litre de gazole. [2] Ceci vaut pour les moteurs diesel Ă  injection indirecte disposant d’une pompe Ă  injection de marque Bosh. Lire aussi L’ñge de faire n° 80 de novembre 2013 pour les collectionneurs
. [3] En 2014, GrĂ©gory Gendre a Ă©tĂ© Ă©lu maire de Dolus, notamment pour son opposition Ă  l’implantation d’un McDonald’s sur l’üle. Voir notre prĂ©cĂ©dent numĂ©ro. [4] Ce conseil permettrait de gĂ©rer au plus prĂšs les demandes et les besoins du territoire. Celui-ci serait chargĂ© de valider l’utilisation des flux d’huile collectĂ©s et revalorisĂ©s localement en permettant Ă  toutes les parties prenantes privĂ©es, publiques et associatives de s’exprimer et d’inscrire la dĂ©marche dans les rouages rĂ©galiens liĂ©s Ă  l’amĂ©nagement du territoire », explique Roule ma frite Originaire du nord de la France, Juliette a longtemps passĂ© ses vacances dans le 62 et garde un souvenir impĂ©rissable de la baraque Ă  frites, un incontournable de la rĂ©gion. PubliĂ© initialement le 21 aoĂ»t 2018 J’ai grandi dans le Nord-Pas-De-Calais, aujourd’hui annexĂ© Ă  la Picardie et renommĂ© les Hauts-de-France. AprĂšs avoir subi nombre de blagues moyennement marrantes sur l’alcoolisme, la pauvretĂ© et la consanguinitĂ©, j’ai enfin acceptĂ© d’aimer ma rĂ©gion natale pour de multiples raisons. Et l’une d’elle, sĂ»rement la plus importante, est la baraque Ă  frites. Une caravane qui sent la friture Si tu n’as jamais vu de spectacle de Dany Boon ou le film Bienvenue chez les Ch’tis, tu as de grandes chances d’ignorer ce qu’est une baraque Ă  frites. Une baraque est un mot issu du patois pour dire maison, aujourd’hui entrĂ© dans la langage courant. Apparue en Belgique dans les annĂ©es 1960, la baraque Ă  frites n’est autre qu’un Ă©tablissement de restauration rapide oĂč les gens grignotent des pomme de terres frites dans l’huile, servies dans un cĂŽne en papier ou une barquette. Mais la caractĂ©ristique primordiale de la baraque Ă  frites c’est qu’elle ne ressemble pas Ă  un restaurant fast-food comme les autres. Certaines friteries seront abritĂ©s entre quatre murs, dans un immeuble ou une petite maison. Mais dans la plupart des cas, elles trouvent leur place dans une caravane ou un mobil-home transformĂ© en cuisine sur roues. Il leur arrive donc d’ĂȘtre prises pour des camions de glaces par les novices de la rĂ©gion. Le concept de la roulotte dans laquelle sont cuisinĂ©es de dĂ©licieuses frites bien grasses me semble merveilleux. J’imagine que les frituriers, nom du professionnel de la frite, changent rĂ©guliĂšrement d’endroits selon les saisons. Il n’a qu’une mission nourrir et rĂ©pandre le bonheur suscitĂ© par la douce odeur de la frite. La queue devant la caravane Par dĂ©finition, la baraque Ă  frites est un lieu chaleureux. C’est l’endroit idĂ©al pour Ă©changer avec nos voisins de file d’attente. Le moment est propice pour se rĂ©jouir des tempĂ©ratures estivales approchant les 21 degrĂ©s dans la rĂ©gion par exemple. Quand j’attends mes frites Ă  la baraque Ă  frites. Parfois, le friturier connait un client et lui raconte une histoire rocambolesque que je me plais Ă  Ă©couter en riant Ă  moitiĂ© dans ma barbe. De temps en temps, je croise des parents d’amies du collĂšge et j’en profite pour demander des nouvelles. C’est autrement plus convivial que via Facebook. J’aime beaucoup ce sentiment d’impatience Ă  l’idĂ©e de se remplir la panse de pommes de terres Ă  l’huile, ravivĂ©e par les Ă©manations de friture. Les quantitĂ©s de frites astronomiques Je dois mon amour Ă  la baraque Ă  frites surtout pour les quantitĂ©s immenses des frites qui sont servies lors des commandes. GĂ©nĂ©ralement, il y a le choix entre la petite, la moyenne et la grande portion. De mon cĂŽtĂ©, je prends toujours une petite portion qui Ă©quivaut clairement Ă  une moyenne. En toute logique non, une barquette de taille moyenne s’assimile donc Ă  sa grande sƓur et la plus grande quantitĂ© est simplement gargantuesque. Le secret de ces portions aux quantitĂ©s estimĂ©es Ă  l’amĂ©ricaine repose dans la façon ont le friturier sert ses frites. Pour ce que j’ai vu, voici comment il procĂšde si je commande 4 portions moyennes, il se saisira des barquettes Ă  la taille Ă©quivalente et les apposera les unes Ă  cĂŽtĂ©s des autres sur une grande feuille de papier. Il servira les frites depuis son immense saladier en mĂ©tal et n’hĂ©sitera Ă  faire dĂ©border les rĂ©cipients de frites. Ensuite, il appliquera une nouvelle couche de frites au dessus des barquettes dĂ©jĂ  pleines, avant de refermer la feuille sur le tout tel un baluchon. Je n’exagĂšre pas en disant que ma famille et moi nous sommes dĂ©jĂ  retrouvĂ©s avec 1 kilo de frites pour cinq personnes. Tant de gĂ©nĂ©rositĂ© venant d’une humble baraque Ă  frites, ça m’émeut. Le rituel de la baraque Ă  frites Mangez trop gras est dangereux pour la santĂ©. Mes parents ont toujours refusĂ© d’instaurer un rituel trop rĂ©gulier avec la baraque Ă  frites. Je jalousais donc mes camarades qui mangeaient de dĂ©licieuses frites-fricadelles tous les dimanches soir devant la tĂ©lĂ©. POURQUOI MAMAN ? POURQUOI ? Mais pendant les vacances, mes deux gĂ©niteurs se dĂ©tendaient un peu et s’enthousiasmaient mĂȘme Ă  l’idĂ©e d’aller chercher des frites Ă  la baraque Ă  frites en remontant de la plage, vers 19h. L’étĂ©, les baraques Ă  frites s’installent souvent en bord de mer ou pas trĂšs loin des centres-villes afin de profiter de l’affluence pendant les congĂ©s. Manger Ă  la friterie Ă©tait un Ă©vĂšnement ponctuel dans ma vie de petite fille, et je chĂ©rissais ces repas partagĂ©s avec mes parents et mes frangins. Nous n’avions mĂȘme pas besoin de faire la vaisselle, et dĂ©barrasser la table ne durait que quelques secondes, le temps de tout jeter dans la poubelle effectivement, ce n’est pas trĂšs zĂ©ro dĂ©chet. Aujourd’hui, croiser une baraque Ă  frites sur un bord de route signifie que je suis en terrain connu, que je maĂźtrise les codes du lieu et que si j’ai la flemme de me nourrir convenablement, je suis sĂ»re de me rĂ©galer avec une grosse portion de frites. Je suis bien contente que le Nord ai piquĂ© l’idĂ©e aux Belges. T’as dĂ©jĂ  mangĂ© les meilleurs frites du monde dans une baraques Ă  frites ? À lire aussi Le foodporn et moi, de l’amour Ă  la haine TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire ! La petite baraque Ă  frites "Super miam" ne peut plus ouvrir place du Puig Ă  Perpignan, la mairie ne renouvelant pas l'autorisation. Le quartier est en colĂšre. Un vent de colĂšre souffle sur la place du Puig, mĂȘme si elle est baignĂ©e par le soleil. La petite baraque Ă  frites, installĂ©e lĂ  depuis une dizaine d'annĂ©es, a en effet tirĂ© son rideau de fer. Selon les riverains sur ordre de la mairie qui a demandĂ© Ă  ce qu'elle soit dĂ©montĂ©e. "Super miam" Ă©tait jusqu'Ă  prĂ©sent un lieu de rendez-vous des jeunes de la communautĂ© gitane. Lorsque son propriĂ©taire a dĂ©cidĂ© de cesser son activitĂ© il y a quelques mois, il a trouvĂ© un repreneur. Un garçon du quartier, Amar Baptiste. Ce dernier, bien dĂ©cidĂ© Ă  poursuivre cette petite affaire, se glisse derriĂšre le comptoir et commence Ă  vendre des sandwichs et frites. Histoire de voir si ça lui convient, en pensant que l'autorisation d'occupation du domaine public est en rĂšgle. Refus municipal "Ça m'a plu. Alors, je suis allĂ© Ă  la mairie pour faire les papiers et que tout soit en rĂšgle. LĂ , sans me donner aucune raison, on m'a dit que les autorisations pour l'emplacement n'Ă©taient pas renouvelĂ©es", explique le nouveau commerçant qui se retrouve, avant mĂȘme d'avoir officiellement commencĂ©, sans baraque et sans travail. Les habitants du quartier racontent que la police municipale est passĂ©e "trĂšs trĂšs souvent" pour que la baraque ferme et qu'elle soit dĂ©montĂ©e au plus vite. "Sinon, reprend Amar, ils la feront dĂ©monter et me demanderont de payer pour ça !". Soutenu par sa famille et les habitants de Saint-Jacques, Amar explique qu'il a tentĂ© de connaĂźtre les raisons du refus municipal. En vain. Il n'a obtenu ni rĂ©ponse, ni rendez-vous avec un Ă©lu. Les habitants veulent Ă  prĂ©sent rencontrer le maire en personne pour tirer cette affaire au clair. Mercredi aprĂšs-midi, des agents de la police municipale sont venus place du Puig pour informer Amar que "si la structure n'Ă©tait pas dĂ©montĂ©e d'ici vendredi la fourriĂšre passerait pour le faire". Un ras-le-bol des habitants "On en a assez, peste ce riverain. Avant les Ă©lections, on nous a promis tout un tas de choses une rĂ©gie propretĂ©, des subventions pour les associations des jeunes, agrandir notre local pour l'Ă©glise Ă©vangĂ©lique. Les Ă©lections sont passĂ©es et depuis on n'a rien vu venir le quartier n'a jamais Ă©tĂ© aussi sale qu'aujourd'hui, on n'a pas d'argent pour les jeunes et les travaux pour agrandir l'Ă©glise coĂ»tent trop cher ! On est quoi nous les gitans pour la mairie ?". La question du dĂ©montage de la baraque Ă  frites semble faire ressurgir toute la colĂšre des gitans de Saint-Jacques qui en ont assez d'ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme de "simples bulletins de vote". Quels partenaires pour le succĂšs de sa baraque Ă  frites ? Les baraques Ă  frites, ou friteries, sont trĂšs populaires en France surtout dans les Hauts-de-France, en Belgique et au QuĂ©bec. Ce sont des endroits, en gĂ©nĂ©ral mobiles, oĂč l’on sert des frites et des snacks » boulettes, fricadelles, cervelas, avec des sauces d’accompagnement. Ils ne nĂ©cessitent pas un gros investissement initial. Toutefois, il faut savoir bien choisir ses fournisseurs et soigner sa communication pour transformer l’essai en rĂ©ussite commerciale. PrĂ©voyez des emballages adĂ©quats Une baraque Ă  frites propose de la vente Ă  emporter uniquement. Vous aurez donc besoin de beaucoup d’emballages pour commercialiser vos plats. Vous pouvez Ă©videmment vous servir dans le supermarchĂ© proche de chez vous. NĂ©anmoins, les prix risquent d’ĂȘtre Ă©levĂ©s et la variĂ©tĂ© de la gamme rĂ©duite. Il est prĂ©fĂ©rable de crĂ©er un compte chez un grossiste en emballages alimentaires. Il pourra ainsi vous faire profiter d’achats en gros pour diminuer le prix Ă  l’unitĂ©. Par ailleurs, vous aurez la possibilitĂ© de choisir parmi un large Ă©ventail d’emballages, adaptĂ©s aux spĂ©cialitĂ©s que vous servez Ă  vos clients. Optez pour des produits authentiques Pour vous dĂ©marquer de la concurrence, veillez Ă  la qualitĂ© des produits proposĂ©s. Choisissez, autant que possible, des produits locaux, du terroir. La clientĂšle est de plus en plus attachĂ©e Ă  la notion de proximitĂ©. Par ailleurs, proposez Ă  vos clients des repas tout compris, faciles Ă  transporter et Ă  emporter. Par exemple, veillez Ă  utiliser des emballages de snacking avec plusieurs compartiments. Ainsi, votre client n’a qu’à ouvrir le couvercle de son assiette et tout est prĂȘt Ă  l’intĂ©rieur. Il n’aura pas un sachet pour les frites, une boĂźte pour les nuggets, un petit bol pour la sauce
 Beaucoup plus pratique ! Baraque Ă  frites et packaging soignez le concept La concurrence dans le secteur est trĂšs rude. La vente Ă  emporter et les food trucks ont inondĂ© le marchĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Il vous faut trouver un concept qui vous fasse sortir du lot. Il peut ĂȘtre judicieux de confier la dĂ©coration de votre baraque Ă  frites Ă  un graphiste. Par ailleurs, si vous n’ĂȘtes pas adepte des rĂ©seaux sociaux, confiez votre communication Ă  un community manager. Il mettra en valeur vos plats, indiquera les lieux oĂč vous vendez vos produits, etc. Le public saura ainsi toujours vous trouver ! Monter une baraque Ă  frites reste un business juteux, Ă  condition de trouver les bons partenaires pour un accompagnement efficace. En vous entourant de prestataires fiables, rĂ©actifs et offrant des promotions sur le volume, vous rĂ©duirez vos charges. Ce qui vous permettra de faire de votre petite entreprise une affaire rentable. Navigation de l’article

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