Dictionnairepratique et essentiel, le nouvel ouvrage d'Anne Ducasse présente les vertus et les propriétés énergétiques de 101 aliments, boissons, épices et aromates en indiquant leur saveur, leur mouvement et leur nature. Connaître et comprendre cela nous permettra d'harmoniser notre alimentation avec notre caractère afin de rester en
BLAGUEPOEME Aux cabinets Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Facebook. Email or phone: Password: Forgotten account? Sign Up. See more of ZA GASY TIA MIVANITIKA on Facebook. Log In. or. Create New Account . See more of ZA GASY TIA MIVANITIKA on Facebook. Log In. Forgotten account?
AUXCABINETS Malgré l'humour et la vertu Il faut ici montrer son cul Malgré la haine et la fierté Il faut ici se défroquer Malgré l'amour et la tendresse Il faut ici montrer ses fesses. Poussez ! Poussez ! les constipés Le temps ici n'est pas compté Venez ! Venez ! foules empressées Soulager là votre diarrhée Car en ces lieux souvent chéris Même le papier y est
Àlire en ligne gratuitement sur Short Édition : La vertu selon les uns par Annabel Seynave- depuis 1 an. Vous aimez ? Votez pour cette œuvre ! ainsi que tous les commentaires -
Signéed'un auteur oublié, mais que Mozart estimait, une pastorale qui met en évidence les vertus de l'éducation et s'accorde aux principes du siècle des Lumières. Festival de Radio France
xqbIJU. Immobile sous le jet brûlant, les yeux fermés, Carole laisse dégouliner les fatigues de sept heures d’avion. Bien sûr, le voyage n’est pas encore fini. Tout à l’heure, il y aura un autre avion à prendre, et puis les interminables formalités à l’arrivée à Emerald Cape, et encore l’installation à l’hôtel... Mais, pour l’instant, elle profite pleinement de ces quelques heures d’escale, de la volupté particulière d’une douche en pleine journée, du parfum précieux de son lait de toilette. Quand elle sort de la cabine, elle se frictionne soigneusement, s’enduit à petits gestes efficaces d’une crème de luxe, se coiffe, enfile un tailleur pantalon impeccable. Carole n’est pas de ces femmes qui soupirent devant leur miroir. À quarante-deux ans, elle est restée jolie, elle le sait et en connaît le prix. De l’esthéticienne au coach sportif, des accessoires griffés à l’alimentation bio, de la discipline, du temps et de l’argent, il n’y a pas de miracle. Regardez-la entrer dans la salle d’attente de l’aéroport. Tout est parfait. Ses vêtements, son maquillage, sa coiffure, son sourire haut accroché, sa démarche qui reste élégante malgré le poids de son sac. Qu’est-ce qui la pousse ? Qu’est-ce qui la jette, jour après jour, au saut du lit, dans cette course aux apparences ? Y a-t-il dans son histoire une petite Carole en chemise de nuit, agenouillée près de son lit, qui prie Mon Dieu, Jésus, Marie et tous les Saints, je vous en supplie, faites que ma vie soit parfaite ! » ? Elle affectionne le mot gérer ». Tout se gère. Le travail, les gens, le temps qui passe et le temps qui manque. Avec une énergie quasi mystique, Carole gère ses enfants les meilleures écoles, cela va de soi, et du sport pour Gisèle la danse, qui rend les fillettes gracieuses, pour Jean-Christophe le tennis, qui fait des garçons dégourdis. Pour les deux du violon, et le club d’échecs. Le catéchisme, évidemment, et une nanny qui leur parle anglais le mercredi. Plus un ballet de spécialistes de tous bords, dont le nom commence par ortho ». Carole contrôle tout ce qu’ils portent, ce qu’ils mangent, ce qu’ils aiment, qui ils fréquentent. Bien sûr, quelque effort que l’on fasse, la vie n’est jamais tout à fait parfaite, mais l’essentiel n’est-il pas qu’elle le paraisse ? Il y avait eu ces longs mois où Yves ne faisait que passer à la maison, prendre ses clubs de golf, dîner sur le pouce ou se changer, sans même lui adresser la parole. Carole s’était battue. Remises en question, thérapeute conjugale, monologues d’une infinie patience devant un Yves fermé qui fixait une ineptie à la télévision. Elle avait fini par gagner et par reformer, à force de conviction, le couple lisse et feutré qu’ils avaient toujours été. Aux amis, elle avait parlé de surmenage, et ils avaient soupiré avec sympathie. Ensuite, elle avait réservé des vacances de rêve, cela avait été leur premier séjour à Emerald Cape. Du drame du cancer de sa mère, elle s’était protégée en s’accrochant au qu’en verra-t-on ». Elle souriait à la malade, lui envoyait des fleurs, affichait une mine optimiste et courageuse. Son dévouement forçait l’admiration, et c’était bien là le but recherché. Carole avait rajouté de l’abnégation à la louche. Rien n’est jamais trop beau quand il s’agit d’aimer l’image que les autres ont de nous. Plus tard, elle avait dosé avec art son affliction afin qu’elle ne basculât pas dans la théâtralité. Elle avait choisi les costumes de deuil des enfants un bleu marine classique — les enfants ne portent pas de noir. Elle avait peaufiné le texte émouvant qu’elle avait lu à l’église, si belle et si touchante dans sa robe sombre. Elle avait mis un maquillage résistant à l’eau, au cas où elle pleurerait. Mais elle n’avait pas pleuré. Dans la salle d’attente, Yves sirote une tasse de café, à demi allongé sur un des fauteuils. Quand Carole arrive, il lui sourit, tandis que les enfants s’empressent autour d’elle. — Maman ! Papa a dit qu’on pourrait aller voir pour ma montre de plongée... — D’accord, dit Carole en détachant ses mots, mais on est bien d’accord, Jean-Christophe, tu te l’offres avec ton argent de poche... — Oui, oui... — Et moi, Maman, je voudrais du parfum. On peut l’acheter ici aussi ? Gisèle. Carole se tourne vers sa fille et la détaille anxieusement, comme à chaque fois qu’elle la regarde, comme les milliers d’autres fois où elle l’a regardée depuis qu’elle est née. Un joli bébé, tout rond. Une incertitude bienheureuse, au début. Puis, peu à peu, sous l’espièglerie de la petite fille de quatre, cinq, huit ans ; dans les formes floues de l’adolescence s’était dessiné le drame Gisèle n’était pas jolie. Les traits denses, virils chez son père, étaient grossiers sur ce visage de fille. Elle avait de petits yeux ronds, une bouche sans charme, un corps trapu que les cours de danse n’avaient pu délier. Complexée, elle se tenait voûtée, riait dans sa main pour cacher son appareil dentaire. Pauvre petite créature sans soleil, remorquée dans le sillage rayonnant de sa mère... — Oui, bien sûr ma chérie, il sera moins cher qu’à Paris. Allez ! Allez ! Je vais prendre un thé vert en vous attendant. Carole les regarde s’éloigner dans la foule bariolée des voyageurs. Yves, avec sa nouvelle veste en daim, puissance et désinvolture. Jean-Christophe qui sautille pour suivre le rythme de son père, lui expliquant quelque chose avec force gestes. Gisèle qui suit, jetant des regards inquiets. Elle ramène ses longs cheveux devant ses épaules, et cela accentue l’impression d’accablement qui se dégage de toute sa personne. Carole soupire. Quand ils ont disparu, elle prend son sac à main, se dirige vers le bar, demande un thé. Son regard se perd vers les pistes, le ciel incroyablement bleu d’Amérique. Un aéroport en plein désert. Rigidité des volumes et quête de lumière. C’est à ce moment exact qu’il faudrait s’arrêter, songe-t-elle, à cette minute bénie, cet instant d’attente, le dernier, juste avant les vacances, quand elles ne sont encore que rêve et impatience. Après, tout va si vite... quelques jours douillets et heureux, arrachés à la course quotidienne, et on est déjà dans l’avion du retour, avec un peu de sable au fond des poches et trois pauvres coquillages coincés dans la valise... Des cris l’arrachent à sa rêverie. Une femme vient d’entrer dans la salle d’attente. Débraillée, en nage et visiblement énervée, elle houspille d’une voix criarde deux gamins qui slaloment pour éviter les taloches, sans perdre de vue l’écran de leur jeu vidéo. — Où c’est que t’as mis la bouteille d’Ice tea ? Hein ? Qui c’est qui l’a mise dans le sac ? J’la trouve plus ! Elle prononce ice tea » à la française. Carole sourit intérieurement. Il n’y a plus beaucoup de places libres dans la pièce. Partout des voyageurs lisent ou discutent à voix basse, se lèvent pour aller vers le bar ou les douches. La femme atterrit à côté de Carole, sans cesser de houspiller ses enfants. Le plus grand finit par sortir en soupirant la bouteille demandée, la tend à sa mère sans la regarder et reprend sa partie. Il y a un instant de flottement. Les enfants se sont posés et on n’entend plus que les bips-bips réguliers de leurs jeux. Leur mère reprend son souffle. Carole feuillette un magazine de décoration, pour éviter une éventuelle conversation. Nouveau du teck brut dans la cuisine ! Pampilles, velours et pourpres le grand retour du baroque. — On n’a pas trouvé tout de suite, nous... Faut dire que c’est vachement grand, ici... Puis c’est pas bien marqué où qu’il faut aller. Vous avez trouvé de suite, vous ? — Oui, concède Carole, qui ajoute poliment mais on était déjà venus. Au pays des merveilles, bois des îles pour siestes de luxe. — Ah ! C’est pour ça... Lampée d’ice tea, puis coup de menton vers les enfants. — Y a que ça qui les intéresse, hein, les gosses de maintenant... La console, la PlayStation... Carole acquiesce sans conviction. Very girly, choisissez une chambre aux formes douces et rondes... — Je leur ai payé à Noël... C’était cher, mais tous leurs copains l’avaient, alors... en pin massif, l’esprit brocante anglaise — ... Vous aussi vous allez à Emerald Cape ? — Hum... oui... un petit meuble classique et élégant aux pieds galbés... — Nous aussi. Ça a l’air beau sur les photos ! Nondid’ju, toi ! La mer, la plage, le soleil... Mon gamin, là , le p’tit, Bradley, il a jamais vu la mer, hein, Brady, que t’as jamais vu la mer ? Un grognement. — ... la belle mer bleue... puis y a une piscine, un bar... Elle fixe un instant son sac de voyage élimé. — C’t’une copine qui m’l’a prêté. Mon, j’en ai pas de sac. Qu’est-ce que j’en foutrais ? On voyage jamais. On reste là , même l’été. J’habite dans une cité, vous savez... — Ah... somptueusement décorée, en bois polychrome... Difficile de lire plus longtemps sans devenir vraiment impolie. Carole lève la tête vers son interlocutrice et éprouve aussitôt une délectation étrange à détailler la permanente démodée, les racines noires dans les mèches platine pisseux, le jogging déformé par les lavages, les baskets de plastique rose, le sourire qui s’ouvre sur les dents mal soignées, noircies par le tabac. Malgré elle, une bouffée de joie malsaine l’envahit une dose de pitié, deux grammes d’amusement, une petite pincée de mépris et par-dessus tout l’immense satisfaction de n’être pas comme ça. Si un seul instinct survit, dans nos sociétés rationnelles, c’est certainement celui de la classe sociale. Ce simple coup d’œil a suffi à Carole pour cataloguer cette femme, avec toutes les impossibilités qui en découlent. Il est par exemple évident qu’elles ne pourront jamais être amies. Carole pourrait peut-être lui refiler quelques vieux vêtements, ou la recommander comme femme de ménage, mais ça n’ira jamais plus loin. D’ailleurs l’autre le sent, elle aussi, qui regarde avec respect le tailleur linéaire de Carole, les lunettes Chanel dans les cheveux impeccables, le scintillement raffiné des bijoux. Ravie tout de même de cette attention inespérée, elle se penche en avant et confie d’un ton sentencieux — Ce n’est pas facile tous les jours. — Non, bien sûr. Ce n’est pas une simple formule. Carole pense que non, vraiment, pour cette femme, la vie ne doit pas être facile tous les jours. Vivre dans une cité, quelle horreur ! Elle, elle ne pourrait pas. Les appartements sordides et minuscules, les cris des voisins, les cages d’escaliers taguées, les odeurs d’urine et de cuisine grasse... — Et puis, une femme toute seule avec deux gamins, c’est pas drôle, j’vais vous dire... — J’imagine... — Heureusement y en a qui m’aident ! Sinon je sais pas comment que j’f’rais. J’ai un éducateur qui m’aide, surtout pour Brady. Hein, Brady ? Hein qu’y a Nicolas qui te dit ce qu’il n’faut pas faire ? Carole a une pensée d’admiration pour ce Nicolas, comme elle en a en général pour tous les gens qui consacrent leur vie à aider leurs semblables. Éducateur dans une cité ! Il faut avoir la vocation, tout de même. Le jeune Bradley commence d’ailleurs à s’agiter. Il a posé son jeu et tourne mécaniquement autour des fauteuils en poussant des petits cris. À chaque passage, il shoote dans le sac de sa mère et envoie une bourrade à son frère qui proteste mollement sans cesser de jouer. — Calme-toi, Brady, nom did’ju ! glapit la mère. Carole observe l’enfant. Est-il tout à fait normal ? Son petit corps n’est que mouvements saccadés, qui semblent toujours rater leur but. Son regard fuyant, vide, met mal à l’aise. Il tiraille à présent une plante verte, sous le froncement de sourcils agacé du barman. La mère soupire bruyamment. — C’est reparti ! Je sais plus quoi en faire, moi ! Y n’arrête jamais... — Quel âge a-t-il ? — Sept ans. Carole sursaute elle lui en mettait quatre. Voyant la femme au bord des larmes, elle tente de dédramatiser — Ça a l’air d’être en effet un petit garçon plein de vie... Mais l’autre n’écoute plus, partie dans un monologue écrasant, son histoire décolorée pour elle car cent fois répétée, mais où chaque mot pèse une tonne — Depuis qu’il était né, il pleurait. Sans arrêt, il criait, il pleurait, Brady, le jour, la nuit, tout le temps. On savait pas ce qu’il avait. Le médecin non plus savait pas. On pouvait pas dormir. Les voisins gueulaient. Alors mon mari, il le prenait, il le secouait pour qu’il s’arrête, mais il arrêtait jamais. Alors mon mari, il le tapait, il le tapait. Pour qu’il arrête. Mais il arrêtait jamais. Il pleurait, sans arrêt. À six mois, on l’a opéré. Il avait une infection, un truc à l’intestin, et c’est pour ça qu’il pleurait tout le temps. Après, mon mari a continué à le taper. Il était violent, cet homme, il me tapait, moi aussi, et Kevin quand il voulait pas dormir. Alors je suis partie, on a déménagé à Strasbourg. On a la paix maintenant. Bradley chiffonne de petits morceaux de feuilles qu’il arrache méthodiquement à la plante. Il lance à Carole un regard dénué de toute expression. — Arrête, Brady ! Touche pas à ça ! Puis, plus bas — Je pense qu’y va aimer la mer. La mer de là -bas, quoi, chaude et tout. C’est ça que je voulais leur payer avec l’argent. Vous savez combien j’ai eu ? Carole secoue la tête. — Cinq mille euros. Après quatre ans au tribunal et tout, pour avoir mon divorce et que mon mari paye. Cinq mille euros qu’il a dû payer. Pour mon Brady qui s’ra jamais normal à cause de tout ce qu’il lui a tapé dessus quand il était bébé... Les revoici. Jean-Christophe en tête, brandissant sa montre. Derrière lui, Gisèle, l’œil vague dans ses cheveux lourds. — Il lui faudrait une bonne coupe, songe Carole, oui, un petit carré, par exemple, quelque chose d’assez aérien... Je lui prendrai un rendez-vous au retour chez René — Paul... ou chez Tiphaine, ce n’est pas donné, mais les coupes sont ravissantes...
Qu'est-ce que le Cabinet Saint Paul ? A Paris, le Cabinet Saint Paul regroupe des professionnels de la santé, sexologues et conseillers conjugaux. Marie-Noel et Olivier Florant, Michel des RoseauxMarie-Noël et Olivier Florant, sexologues et conseillers conjugauxMichel des Roseaux, médecin Olivier Florant, sexologue et conseiller conjugal, théologien et consultant pour le Cler Amour et Famille. A publié aux Presses de la Renaissance "Ne Gâchez pas votre plaisir, il est sacré" utilisé par plusieurs milliers de couples qui souhaitent creuser le sens qu'ils donnent à leur Mars 2011, avec Olivier Florant, j'ai crée le Cabinet Saint Paul de LilleNous sommes deux psychologues diplômés de l'école des psychologues particiens de l'institut catholique de Paris. Olivier Florant pouvant recevoir exeptionnellement pour des consultations de conseil conjugal. Il reçoit principalement à Paris.Les deux associés du Cabinet de Lille reçoivent indépendemment sur rendez-vous Vianney Caulliez et moi-même Servane plus de ma formation initiale, je suis formée en premier cycle de Logothérapie troisième école viennoise de psychologie et de psychothérapieLa Logothérapie face aux besoins de notre époque La frustration existentielle ou vide existentiel», comme l’appelle Viktor Frankl, est sans doute à notre époque une des causes de nombreuses souffrances. Ainsi, certaines épreuves à traverser peuvent être considérées comme une crise où le sens de la vie n’est plus perçu. Qui d’entre nous ne s’est pas un jour posé la question du pourquoi » pour lui-même ou pour un proche ? Deuils, divorces, maladie chroniques, homosexualité déclarée au sein d’un couple… Exemple aussi de celui qui s’égare dans des voies sans issue qui sont autant de névroses, ou celui qui cherche une échappée dans l’alcool ou la drogue, et qui sans aucun doute a laissé se perdre quelque chose du sens et de l’intelligence qu’il pouvait avoir de sa vie. L’homme qui souffre aujourd’hui n’est pas nécessairement pauvre, âgé, malade ou abandonné. Il peut vivre dans de bonnes conditions extérieures, mais il souffre de non-sens ».L’approche de la Logothérapie, développée par Viktor Frankl dans les années 30, s’intéresse à cette recherche essentielle en l’homme. La Logothérapie est une psychothérapie orientée vers le sens. En grec, Logos sens.Et cette orientation sert de ressort thérapeutique. Afin de vous permettre de mieux entrer dans l’Anthropologie de la Logothérapie ainsi que sa pratique, je vous donne quelques précisions sur Viktor Frankl et son regard sur l’homme qui sous tend son Frankl 1905-1997Originaire de Vienne en Autriche, Frankl est de tradition juive, docteur en philosophie, médecin psychiatre et neurologue. Exerçant à l’hôpital de vienne, il se trouve en charge du pavillon des femmes suicidaires. Après de nombreuses études sur l’état physique et mental de ses patientes déprimées, il découvre la composante majeure capable d’empêcher le développement de la maladie ou de la favoriser par son absence ce facteur étant la personnalité spirituelle de la personne. Il est fondateur de la troisième école de vienne de psychothérapie, que l’on nomme Logothérapie. Sa précocité intellectuelle et humaine lui a permis, dés l’adolescence de correspondre avec Sigmund freud. Il a toujours eu conscience de ce qu’il devait à freud qu’il considérait comme un géant de la psychothérapie moderne. Il osait dire qu’il était un nain sur les épaules d’un géant mais étant plus haut placé, il voyait plus loin…Il a ainsi osé une analyse critique de la pensée de Freud ds son livre la psychothérapie et son image de l’homme »Pour Viktor frankl, la personne n’est pas principalement frustrée au plan sexuel comme l’avait développé Freud à son époque mais d’abord au plan existentiel. Pour rester en bonne santé psychique, l’homme a besoin d’une tension spécifique entre lui-même et un sens. Pour Frankl, il existe en l’homme une capacité d’auto transcendance cad qu’il peut se distancer par rapport à la maladie mais sans que cette transcendance ne soit uniquement comprise comme une transcendance théologique. Elle doit être comprise sur fond de conscience et d’ la seconde guerre mondiale, Frankl dû mettre ce concept en pratique dans son existence. Il passa trois années dans quatre camps de concentration et perdit toute sa famille. Il s’y est senti dépouillé de tous ses attributs humains. Dans un camps de concentration, il ne reste aux personnes que la dernière des libertés humaines la capacité dechoisir l’attitude à adopter dans les situations qu’il est obligé de vivre. Ainsi en tant que psychothérapeute, frankl se demande comment aider une personne à devenir responsable de sa vie, si désespérée que soit sa situation ? Frankl est optimiste face à la capacité de l’homme de transcender sa situation et de découvrir la voie qui va le traitement par la logothérapie vise donc à réveiller la volonté de signifiance » qui sommeille en tout homme afin de rétablir la transcendance de l’existence. La logothérapie se fonde sur trois assises -la liberté du vouloir, la volonté de signifiance et le sens de la vie. La liberté de vouloir s’oppose au déterminisme. Elle peut bien sure être restreinte face à la maladie, l’immaturité, ou la sénilité mais cela ne change rien au fait qu’elle existe. Et qu’elle demeure présente malgré les plus lourds handicaps. La volonté de signifiance veut dire que tout homme est animé par le désir et la quête d’un sens. Le sens de la vie exprime cette conviction affirmée la vie est pourvue d’un sens inaltérable. Il peut échapper à la portée de l’entendement mais se retrouve par la mobilisation des forces spirituelles. Le sens de la vie, n’est pas l’objet d’une question mais d’une réponse en prenant dans cette vie nos responsabilités. En conséquence la réponse sera fournie non par un discours mais par un agir, par des actes. La vie ne nous interpelle pas par un discours mais par des faits qui nous sont donnés et nous y répondons à notre tours pas des actes que nous posons. »Frankl en 1993J’aime cette remarque de Frankl que je redis d’ailleurs souvent à mes patients c’est la vie qui pose à l’homme ses questions. Lui, l’homme, n’a pas à interroger pourquoi », c’est lui qui, interrogé par la vie doit répondre à la vie, être responsable face à la vie. Les questions que la vie nous pose, nous ne pouvons les choisir, mais les réponses que nous leur donnons sont témoignage de notre attitude spirituelle la plus sont ces forces spirituelles dont parle la Logothérapie ? Viktor Frankl développe une conception de l’homme selon trois dimensions qui s’interpénètrent somatique, psychologique et spirituelle. Dimension somatique les phénomènes physiques liés au corps. Dimensions psychique états d’humeurs, sensibilités, pulsions, instincts, désirs, affects. Cela regroupe tout le cognitif et l’ reste t il dans le domaine spirituel ? Frankl la définit comme la dimension vraiment humaine au sens profond du terme. C’est la vie de l’esprit le nous en grec. On parle en logothérapie de dimension noétique. On y trouve, les décisions de la volonté autonome l’intentionnalité, les intérêts portés aux objets, la créativité, la religiosité, l’éthique cad la conscience morale, le sens des valeurs, l’ des postulats les plus importants de Frankl est le suivant chez tout homme, la dimension noetique ne peut jamais tomber malade » la Logothérapie s’appuie sur cette force présente en chaque concrètement ? La logothérapie a pour objectif d’aider tte personne à reconnaitre les valeurs qui l’attirent et à faire grandir en elle la conscience de sa propre dignité de personne libre et l’entretien, nous tâchons de mettre la personne en contact avec la voix de sa conscience. » la conscience est le seul miroir qui ne trompe ni ne flatte » disait christine de Suède. Si quelque chose en l’homme approche de près la vérité, c’est en nous cet organe du sens » comme le nomme Frankl. Nous cherchons ce qui, au nom de la vie, lui est demandé de faire. Et ce à la lumière de ses valeurs personnelles valeurs de vécu, valeurs d’attitudes, valeurs créatrices. et non celles du thérapeute bien surValeurs de vécu passent par l’expérience de quelque chose ou de quelqu’un. L’amour par créatrices l’homme qui fait, capacité de travailler et les valeurs qui en découlent. homo faberValeurs d’attitude les plus imp selon Frankl, valeurs qui permettent de faire face à une situation inéluctable, de se dépasser, de s’oublier vertues ? Ce qui est découvert n’est pas toujours chose facile mais c’est libérateur si la personne se reconnait être en cohérence avec elle-même. Il y a d’ailleurs un lien étroit entre le sentiment qu’un homme peut avoir de sa valeur personnelle et celui qu’il a de la valeur de la auquel la Logothérapie s’attache avant tout est de rechercher non la cause des troubles mais la meilleure façon d’y faire face. C’est dc une psychothérapie axée sur la découverte et non le dépistage. Elle cherche les forces saines qui en l’homme aspirent au logos où il retrouve son identité. L’intention paradoxale, préconisée par ex ds les situations de troubles phobiques permet l’autodistanciation, notamment par l’humour et le point fort de la Logothérapie ne réside pas dans un riche répertoire de méthodes mais plus dans l’art de l’improvisation et de créativité du thérapeute, notamment à partir du dialogue socratique, s’adaptant au caractère unique de chaque personne et la détresse unique où il se souligner aussi que derrière l’idée d’auto transcendance, le Logothérapeute cherche à développer les forces permettant à la personne de s’oublier elle même grâce à la déréflexion par exemple. L’homme est un être qui existe pour quelque chose ou pour quelqu’un. Il s’agit pour la personne de réapprendre à diriger toute l’intentionnalité de ses actes vers un bien extérieur, pour l’ »amour » afin de sortir de son conclure, je dirai que toute thérapie authentique est pour une personne similaire à un voyage une rencontre avec ses richesses et ses faiblesses -Dans ce texte je me suis largement référée des paroles d’Elisabeth Lukas, élève de Frankl,. Et directrice scientifique de l’institut d’Allemagne du Sud de Logothérapie. Vous pouvez en savoir plus sur le site
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Kevin Moine ShaolinVieux RoutardNombre de messages 115Age 36Localisation MONTELIMARDate d'inscription 29/03/2010Sujet AUX CABINETS poème Ven 2 Avr 2010 - 1904 Malgré l'humour et la vertuIl faut ici montrer son culMalgré la haine et la fiertéIl faut ici se défroquerMalgré l'amour et la tendresseIl faut ici montrer ses ! poussez ! les constipésLe temps ici n'est pas comptéVenez ! venez ! foules empresséesSoulager là votre diarrhéeCar en ces lieux souvent chérisMême le papier y est qu'on y pète, soit qu'on y roteTout est permis au sein des chiottesMais ? graine de vérole ou de morpionN'oubliez pas d'vous laver l'fionDe ces WC tant usitésPréservez donc l' gloire à nos vespasiennesDe faïence ou de porcelaine !Que l'on soit riche ou bien fauchéJamais de classe dans les WCPines de smicards ou de richardsVenez tous voir mon urinoir !Qu'ils s'appellent chiottes, goguenots, watersTout l'monde y pose son derrièreOn les dit turcs ou bien tinettesTout est une question de cuvetteQuand celles-ci se trouvent bouchéesNous voilà tout bien entrez aux cabinetsNous raconter vos p'tits secretsSavoir péter c'est tout un artPour ne pas chier dans son cet écrit vous semble idiotTorchez-vous-en vite au plus tôtSi au contraire il peut vous plaireAffichez-le dans vos waters !!!Voici un petit poème que j'ai trouvé bien drôle ...Vous ne pourrez vous empêchez d'y penser quand vous entrerez dans vos waters ! A vos cabinets !Kryte IckeDrogué du ForumNombre de messages 576Age 49Localisation CannesDate d'inscription 25/09/2009Sujet Re AUX CABINETS poème Ven 2 Avr 2010 - 1918 Joli poème en effet !!! _________________SpoilerValanaMé ...Heu ...M'enfin...Pas fou Non!!Nombre de messages 914Age 54Localisation Au pays de PagnolDate d'inscription 24/10/2008Sujet Re AUX CABINETS poème Ven 2 Avr 2010 - 2008 Une autre inspiration....Sur le siège en émailAssis depuis une heure,Je tâche vaille que vailleD'apaiser ma douleurDe grandes libationsEt bouffes dérisoiresOnt troublé les fonctionsDe mon corps sans malgré moiLes pires viscosités,Vu l'odeur, à deux doigtsJe suis de jure que plus jamais,Ah! promesse d'ivrogne,Quand soudain, c'est pas vrai,A la porte l'on cogne!Devant ce coup frappéLa panique me tourmente,Car de l'autre côtéJe sens qu'on s' puis me dis-je, tant pis,Puisque tel est mon sort,Fini ou pas fini,Je m'essuie et je malédiction,Mais qu'ai-je fait au cielPour qu'en cette occasionIl me soit si cruel?Le monde autour de moiSe met à tournoyerO mon Dieu, pourquoi moi?Il n'y a plus de papier!Et maintenant que faire?Il me faut fait mon grand-père?Envisagé le doigts? Non, impossiblePour essuyer ma crasse,Et puis, le plus terrible,C'est que ça laisse des traces!Help! Pitié!Quelqu'un à mon secours,Quelque chose, une idée,Une issue, un on tambourineMaintenant plus encore,On rugit, on fulmine,On appelle du par les coups, les cris,Atteint, je rapetisse,Mais la peur est ainsiVoilà que je m'étant approchéAu bord de la cuvette,J'ai, oui, j'ai arrosé,Innondé la moquette!Redoublent les jurons,Arrivent les insultes,Les pompiers en camion,Un ministre du soit cette porte,Satan éloigne-toi,Que le Diable enfin sorteDe ce funeste endroit!Miracle du cinoche,Vive la religion,Je trouve au fond d'une poche,Bien caché un fait je l'avale,Récupère son papier,M'essuie le trou de balle,et sors sans voulez-vous qu'j'vous dise?Que les ennuis s'enchaînent?C'était une friandiseAu bleu de méthylène!_________________L'homme n'est pas fait pour travailler et la preuve, c'est que ça le fatigue PagnolRien n'est jamais joué si l'on se refuse à Angel D Anais La Rouge El Christal Line G White Necromante N Acide Ac..... M Jeanne Sous Calmant RtKevin Moine ShaolinVieux RoutardNombre de messages 115Age 36Localisation MONTELIMARDate d'inscription 29/03/2010Sujet Re AUX CABINETS poème Ven 2 Avr 2010 - 2104 Je préfère celui là mine de rien !Merci bien Contenu sponsorisé
affaire snc-lavalin La controverse entourant SNC-Lavalin continue de faire des vagues à Ottawa. La pression monte dans le camp libéral, où les yeux son rivés sur le prochain scrutin. Analyse et comptes rendus. Analyse Ottawa — À sept mois des élections fédérales, le premier ministre Justin Trudeau est confronté à un nouveau défi en raison de l’affaire SNC-Lavalin. En plus d’affronter les tirs nourris des partis de l’opposition à la Chambre des communes sur cette affaire et de répondre aux nombreuses questions pointues des journalistes quand il sillonne le pays, il doit maintenant composer avec la grogne d’un nombre grandissant de ses députés, qui redoutent les retombées des manchettes négatives qui se multiplient au malgré les dénégations du premier ministre et des autres principaux acteurs de ce feuilleton politico-juridique, l’ancienne ministre de la Justice et procureure générale Jody Wilson-Raybould et sa collègue Jane Philpott, qui a aussi démissionné du cabinet, ne cessent de jeter de l’huile sur le feu en insistant pour dire que les Canadiens ont le droit de savoir toute la vérité et que bien des choses n’ont pas été les yeux rivés sur le prochain scrutin, les députés libéraux constatent avec ahurissement que le premier ministre et ses proches collaborateurs n’arrivent pas à tourner la page sur cette marmite bout à un point tel dans les rangs libéraux que des députés de l’Ontario exigent que l’on trouve un moyen pour que les ministres démissionnaires Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott puissent déballer leur sac une fois pour toutes. Qu’elle mette tous ses jetons sur la table ou qu’elle se taise [put up or shut up] », a d’ailleurs lancé la fin de semaine dernière la députée libérale de York-Ouest, dans la région de Toronto, Jody Sgro, en s’en prenant à Jody faisant, elle a dit tout haut ce que bien des libéraux pensent tout bas depuis plusieurs jours. Des ministres comme Karina Gould Institutions démocratiques et Mélanie Joly Tourisme et Langues officielles ont été plus polies en disant que rien n’empêchait leurs anciennes collègues du cabinet de se lever à la Chambre des communes pour raconter tout ce qu’elles savent au sujet de l’affaire SNC-Lavalin en se prévalant de l’immunité parlementaire dont jouissent tous les députés dans cette parti Plus uni que jamais »De passage à Winnipeg, hier, Justin Trudeau a écarté du revers de la main l’idée voulant qu’une guerre civile » était sur le point d’éclater au sein de son parti, affirmant que l’unité demeurait solide au sein des troupes. À cause de l’occasion unique que nous avons eue de voter en tant qu’équipe pendant 30 heures la semaine dernière à la Chambre des communes, où nous avons vu les conservateurs voter contre une foule de choses telles que des programmes pour appuyer les femmes ou les anciens combattants ou encore nos forces militaires, notre équipe en est sortie plus forte et plus unie que jamais », a affirmé le premier ministre. Je suis incroyablement fier du Parti libéral parce que nous nous concentrons sur les choses qui comptent vraiment pour les Canadiens. »— Justin TrudeauN’empêche que l’affaire SNC-Lavalin entre dans sa septième semaine, et les libéraux ne savent plus à quel saint se vouer pour que les partis de l’opposition, les médias et certains des acteurs de cette controverse passent à un autre budget déposé la semaine dernière à la Chambre des communes par le ministre des Finances Bill Morneau devait permettre de reléguer au second rang cette controverse qui a permis aux conservateurs d’Andrew Scheer de prendre la tête dans les intentions de vote, selon une série de sondages publiés depuis trois et les controversesRencontré récemment au Salon du livre de l’Outaouais, à Gatineau, alors qu’il dédicaçait le livre qu’il a écrit pour marquer le 25e anniversaire de son élection à titre de premier ministre du Canada, Jean Chrétien a spontanément abordé l’affaire SNC-Lavalin qui fait la manchette depuis le 7 février. Ce soi-disant scandale n’aurait pas duré plus de deux jours si c’était moi qui étais premier ministre », a lancé d’emblée à La Presse M. Chrétien, qui a géré son lot de controverses durant son règne de 10 ans à la tête du controverses comme l’intervention musclée des policiers de la Gendarmerie royale du Canada durant les manifestations qui ont eu lieu en 1997 à l’occasion du sommet de l’APEC à Vancouver. Certains des manifestants avaient été fouillés et aspergés généreusement de gaz poivre. Pour moi, le poivre, je mets cela dans mon assiette », avait déclaré Jean Chrétien, sourire en coin, dans les heures suivant la fin du sommet lorsqu’il avait été interrogé par les journalistes sur le comportement des Chrétien a aussi survécu à des controverses plus orageuses encore comme le Shawinigate » et le scandale des commandites, usant parfois de l’humour et de l’ironie pour riposter aux attaques des partis de l’opposition aux Communes et répondre aux questions des toute vraisemblance, le p’tit gars de Shawinigan » n’aurait pas hésité très longtemps avant de montrer la porte de sortie à Mmes Wilson-Raybould et Philpott à la suite de leurs déclarations laissant entendre que le bureau du premier ministre avait manqué de transparence jusqu’ avril 1996, M. Chrétien avait expulsé du caucus libéral le député John Nunziata parce qu’il avait voté contre le budget fédéral à la Chambre des communes pour s’élever contre la décision du gouvernement de maintenir la TPS, même si le Parti libéral avait promis de l’abolir durant la campagne de Chrétien avait également montré de quel bois il se chauffait quand son ex-rival et ministre des Finances Paul Martin avait évoqué l’idée de démissionner un vendredi soir de juin 2002. Exaspéré d’attendre la décision finale de M. Martin, Jean Chrétien l’a démis de ses fonctions pour l’exclure totalement du cabinet deux jours plus tard et le remplacer par John supplice de la goutteAu cours des dernières semaines, Justin Trudeau a été interrogé à quelques reprises pour savoir s’il comptait expulser les anciennes ministres. La réponse a été la même. Non, il n’a guère l’intention de les excommunier. Et il n’a pas d’objection à ce qu’elles portent les couleurs du Parti libéral du Canada aux prochaines élections. Je sais qu’elles veulent se présenter pour le Parti libéral, qu’elles croient en ce que nous faisons dans les grandes lignes et je suis très content de pouvoir continuer à travailler avec elles », a-t-il dit la semaine le professeur de droit constitutionnel à l’Université d’Ottawa Benoit Pelletier, le premier ministre pourrait fort bien mettre fin au supplice de la goutte en excluant celles qui étaient des candidates vedettes aux dernières élections, et qui n’osent pas réitérer leur confiance en lui. Mais en optant pour cette solution, il ferait d’elles deux martyrs nationaux ». Le geste pourrait donc se retourner contre lui. Et il est là , tout le dilemme du premier ministre », a-t-il dit. Affaire SNC-Lavalin Les libéraux disent non à une autre enquête Mélanie Marquis La Presse Ottawa — Autre comité, même résultat. Les libéraux ont résisté, hier, à une nouvelle tentative de l’opposition de convoquer les ministres démissionnaires Jody Wilson-Raybould et Jane Philpott pour les entendre sur l’affaire SNC-Lavalin. Le vice-président du comité permanent de l’éthique, le libéral Nathaniel Erskine-Smith, a justifié son désaccord en arguant que la démarche serait prématurée », puisque Jody Wilson-Raybould doit bientôt soumettre de nouvelles informations au comité de la a également soutenu que les comités parlementaires ne disposaient pas des outils juridiques nécessaires pour mener une enquête aussi approfondie et que, sans élargissement de la portée du décret qui a permis à l’ex-ministre de témoigner une première fois, l’exercice serait conservateurs qui siègent au comité n’ont pas acheté l’argument. Ils ont continué à marteler que les libéraux ne veulent tout simplement pas que toute la lumière soit faite sur l’affaire député Jacques Gourde a voulu les inciter à abdiquer. Crever un abcès, c’est sûr que, sur le coup, ça fait mal, ça ne sent pas bon, mais à un moment donné, il y a des choses qu’on doit faire pour guérir notre société. »— Le conservateur Jacques Gourd à la table du comitéIl n’est pas parvenu à convaincre les libéraux, et la motion conservatrice a finalement été battue à six députés contre trois. À l’issue de la réunion, son collègue Pierre Poilievre a averti que les troupes d’Andrew Scheer ne lâcheraient pas le morceau. On a déjà montré notre capacité à déployer nos outils parlementaires, et nous allons le faire encore », a-t-il lancé en point de presse. La semaine dernière seulement, l’opposition a chahuté le discours du budget et forcé un marathon de votes de 30 heures en discordante ?Dans le camp néo-démocrate, on a également fustigé ce nouveau refus député Daniel Blaikie est d’avis que Nathaniel Erskine-Smith – qui a été le seul à s’exprimer pour les libéraux pendant cette rencontre de deux heures – ne parle pas vraiment au nom de ses est vrai que l’élu a récemment brisé les rangs en votant pour la tenue d’une enquête publique sur SNC-Lavalin, et après la rencontre du comité, en point de presse, il s’est montré en faveur de l’élargissement du décret liant l’ex-ministre le Torontois n’a pas non plus voulu ajouter sa voix à celles des Catherine McKenna, Mélanie Joly et Judy Sgro, qui ont montré des signes d’impatience en invitant les démissionnaires à s’expliquer en Chambre, sous le couvert de l’immunité comité, la néo-démocrate Tracey Ramsey a pourfendu Judy Sgro pour les propos tenus dans une entrevue qui a été diffusée samedi dernier sur les ondes de la radio de CBC. Qu’elles endurent ou qu’elles se taisent. »— Tracey Ramsey, députée de longue date du NPD Ce que Mme Sgro a dit a choqué les gens. […] Premièrement, je ne sais pas qui parle à ses collègues de cette façon. […] C’est misogyne, c’est sexiste. Et le fait que ça vienne d’une femme, d’une femme d’expérience, est encore plus choquant », a-t-elle tensions remontant à 2017 ?À la veille de cette réunion, des médias ont rapporté, sur la foi de sources anonymes, qu’un désaccord est survenu dès 2017 entre Justin Trudeau et Jody Wilson-Raybould, sur l’enjeu de la nomination d’un juge de la Cour ministre aurait voulu nommer un juge manitobain, Glenn Joyal, et l’élever directement au poste de juge en chef. Le choix aurait notamment fait sourciller au bureau du premier ministre en raison de son interprétation de la Charte canadienne des droits et Winnipeg, hier matin, Justin Trudeau a refusé de dire si ces révélations émanaient de son bureau. Il a soutenu que son gouvernement respectait l’indépendance de la Cour suprême et que le choix de ses juges était une prérogative du premier après-midi, sur la colline d’Ottawa, les conservateurs et les néo-démocrates du comité ont qualifié ces fuites médiatiques d’inappropriées, car elles sont de nature à nuire à l’indépendance du processus judiciaire. C’est une attaque contre l’institution, sur la façon dont on choisit les juges. La façon dont cette information a été dévoilée soulève de grandes inquiétudes », a exposé le chef néo-démocrate Jagmeet Singh en point de y voit une tentative de diversion orchestrée par un gouvernement empêtré dans une saga depuis maintenant un mois et demi et doute de la véracité de l’histoire. Je ne crois pas en ces rumeurs. C’est seulement une rumeur en ce moment », a exposé le chef Singh. Affaire SNC-Lavalin Le commissaire à l’éthique pourrait déposer son rapport en pleine campagne Fanny Lévesque La Presse Ottawa — Le commissaire à l’éthique et aux conflits d’intérêts, Mario Dion, est libre de déposer quand il le jugera opportun, et ce, même si c’est en pleine campagne électorale, son rapport d’enquête sur l’affaire SNC-Lavalin. Une possibilité qui se pose telle une épée de Damoclès au-dessus de la tête du premier ministre Justin Trudeau à sept mois du scrutin fédéral. Alors qu’il tentera de convaincre les électeurs canadiens de le reconduire au pouvoir l’automne prochain, Justin Trudeau devra composer avec la publication possible des conclusions du commissaire Mario Dion, qui détermineront s’il y a eu ou non des pressions politiques indues à l’endroit de l’ancienne ministre de la Justice, Jody Wilson-Raybould, pour qu’elle infirme la décision de la Directrice des poursuites pénales d’écarter l’option de négocier une entente de réparation avec la firme d’ingénierie québécoise. Le commissaire n’est pas lié par une convention parlementaire qui pourrait empêcher la publication d’un rapport en vertu de la Loi sur les conflits d’intérêts. »— Le Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique à La PresseCes rapports d’étude », toujours en vertu de la Loi sur les conflits d’intérêts, sont rendus publics sans être déposés à la Chambre des communes. C’est donc dire que les fruits de l’enquête sur la controverse SNC-Lavalin pourront être publiés même lorsque le Parlement sera dissous par la gouverneure générale, vraisemblablement après la fête du Travail, en septembre que Mario Dion, bien qu'il soit l’un des agents du Parlement, n’est pas soumis aux mêmes règles que la majorité des autres. À titre d’exemple, le vérificateur général ou le commissaire aux langues officielles ne peuvent déposer leur rapport respectif que lorsque la Chambre des communes est en six à huit mois de travailM. Dion, qui se trouve actuellement en congé de maladie, a estimé lui-même que ses travaux pourraient prendre de six à huit mois, ce qui nous amène en pleine période électorale. Lorsqu’il livrera ses conclusions, il soumettra son rapport au premier ministre et devra fournir un double aux auteurs de la demande d’enquête, soit, dans ce cas-ci, les députés néo-démocrates Nathan Cullen et Charlie 2003, le rapport explosif de la vérificatrice générale Sheila Fraser sur le scandale des commandites n’avait pu être déposé comme prévu, parce que l’ancien premier ministre Jean Chrétien avait décidé de proroger le Parlement avant de passer le pouvoir à son ex-rival et ancien ministre des Finances, Paul rapport en question n’a été déposé que quelques mois plus tard, à l’hiver 2004, après la présentation du discours du Trône du gouvernement formé par Paul Martin. Le ressac avait été tel que les libéraux ont été réduits à un gouvernement minoritaire aux élections de juin de la même année. Ce gouvernement avait été renversé après seulement 18 commissaire va mieuxPar ailleurs, le Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique a confirmé à La Presse que M. Dion se sent bien » et qu’il espère pouvoir être de retour » au travail le plus rapidement possible ». Il y a moins de deux semaines, le Commissariat avait indiqué qu’il n’était plus en mesure d’exercer ses fonctions en raison de son état de santé. Bien que le commissaire Dion soit absent du Commissariat à ce moment, il continue d’avoir de nombreuses discussions avec les membres de son personnel », a fait savoir son bureau, assurant que l’équipe de M. Dion poursuit le travail d’enquête en cours malgré ces circonstances exceptionnelles ».Dès les premières heures de l’éclatement de l’affaire SNC-Lavalin, les députés du NPD Charlie Angus et Nathan Cullen se sont adressés au commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique pour qu’il tire la controverse au clair. Acquiesçant à leur demande d’enquête, M. Dion a dit avoir des raisons de croire » qu’une infraction à l’article 9 de la Loi sur les conflits d’intérêts pouvait avoir été 9 interdit à tout titulaire de charge publique de se prévaloir de ses fonctions officielles pour tenter d’influencer la décision d’une autre personne dans le but […] de favoriser de façon irrégulière [l’intérêt] de toute autre personne ». Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.
aux cabinets malgré l humour et la vertu