Matérielsnécessaires pour faire sa petite serre de papier. Pour faire votre serre de papier vous aurez besoin de notre modèle à imprimer ICI: modele-mini-serre-en-papier-wooloo Télécharger. Vous aurez aussi besoin de crayons à colorier, de colle, de papier collant, d’un exacto et d’un tapis de coupe, d’un petit sac de style ziploc
Despanières en bois tressé. Design Sponge vous montre comment tresser des lamelles de bois pour obtenir de jolies panières de rangement. Ce tutoriel est en anglais, mais les photos des étapes
Pourfaire vous même vos pots de papier. il vous faut: du papier journal, si possible noir et blanc. une paire de ciseaux. une bombe aérosol (5 cm de diamètre) Pour faire précis, vous pourrez prendre en plus une règle pour mesurer vos largeur de papier, mais ce n’est pas indispensable. On peut très bien faire sans, en coupant au juger.
DIY: le petit sac en papier Parce qu'on a tous des enveloppes sous la main et qu'il est temps d'investir dans deux ou trois rouleaux de masking tape ! Ce DIY est très facile Ă
Quelledéco avec un sol en carreaux de ciment ? 22 août 2022. Comment faire un emballage forme bonbon ? 22 août 2022. Est-ce que la lessive bouche les canalisations ? 22
Bi8KVp2. sacs de savon pour pain de savon Partenaire de coopération Sac À Savon, Sac À Savon En Sisal, Durable Pochette …- sacs de savon pour pain de savon ,Cdiscount Bricolage - Découvrez notre offre Sac À Savon, Sac À Savon En Sisal, Durable Pochette Savon, Sacs De Savon Pour La Baignade Et Le Lavage - 10 Pcs. Livraison gratuite à partir de 25€* Paiement sécurisé 4x possible Retour simple et rapidePain de savon - Fabrication de savon - Modelage - Cultura2 天前 Pain de savon Découvrez la sélection - Arts et Loisirs Créatifs chez Cultura Pain de savon, sont disponibles sur notre page Pain de savon ... Puzzles pour adultes Puzzles pour enfants Puzzles 3D Puzzles 500 pièces Puzzles 1000 pièces Puzzles 1500 pièces Puzzles 2000-3000 pièces Puzzles +3000 pièces ... Cartons d'invitations Sacs et ...7 astuces pour recycler vos petits bouts de …2. Faire un savon exfoliant. Trouver des petits sacs en filet, puis remplissez les de morceaux de savons. 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Même s’ils peuvent présenter des défauts visuels, du type marques de rancissement, etc. Par contre, j’ai un peu plus de doutes concernant la refonte pour en faire des emballage savonPandaHall 90pcs Papier d'emballage de Savon d'abeille,9 modèles Emballage de Savon de Plante Fleur Fruit Ruban de Papier savonné Vertical pour l'emballage de Barres de Savon Maison. 13,39 €. 13,39€. Recevez-le mardi 31 mai. Livraison GRATUITE sur votre première commande expédiée par astuces pour recycler vos petits bouts de savons en …2. Faire un savon exfoliant. Trouver des petits sacs en filet, puis remplissez les de morceaux de savons. La combinaison des mailles et du savon rend l’ensemble idéal pour exfolier votre peau en douceur. 3. Transformer les en vrai savon liquide. Comment faire votre propre savon liquide avec des reste de savons solides ?Lipikar Pain de Savon par La Roche-PosayPain physiologique anti-dessèchement. Nous offrons la livraison standard gratuite sur tout achat de 50$+. 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Contents1 Comment faire un emballage en papier?2 Comment faire pour créer son propre papier cadeau?3 Comment faire un soufflet sur un sac?4 Comment faire du papier cadeau sans papier cadeau?5 Comment faire une pochette en carton?6 Comment faire des pochettes surprise?7 Comment emballer une écharpe?8 Comment faire une boîte à bonbon? Il consiste à couper le rouleau de papier aux dimensions requises à l’aide d’une machine à découper, après quoi le papier est plié, collé et cisaillé. Dans la production à grande échelle, une machine à papier automatique est utilisée pour plier le papier en forme de sacs. Emballez vos cadeaux avec des magazines, livres et cartes routières 1 – Les photos de magazines font de superbes papiers cadeau. 2 – Les articles que vous avez déjà lus se recyclent. 3 – Sauvez un livre du pilon. 4 – Réutilisez les cartes routières dont vous ne vous servez plus. Couper les 2 parties du sac, dos et devant, selon le patron et surfiler tous les côtés. Poser endroit contre endroit les 2 morceaux de tissu, coudre les 3 côtés du sac à 1 cm du bord. Ouvrir les coutures en repassant. Plier le sac, couture de côté sur la couture du fond. Emballer dans du papier de récup des posters non utilisés ou qu’on n’aime plus. utiliser les pubs des magazines pour un petit cadeau. emballer dans de vieilles cartes routières, utiliser des chutes de papier peint. Percer 2 trous dans le petit rond de papier gommé. Passer le fil de coton attaché au bouton tout autour de la pochette. Couper l’extrémité du fil pour ajuster la longueur nécessaire et enfiler le bout du fil dans le rond de papier gommé. Faire un noeud au bout du fil. Commencez par réunir tout le matériel et vos petites surprises. Enroulez le papier de manière à former un cône et fixez ce cône à l’aide d’un bout de scotch invisible ou pas, comme vous le souhaitez. Glissez un papier de soie coloré ou en tout cas d’une autre couleur que le premier papier, pour contraster le tout! 1 Tout d’abord, prenez votre foulard et pliez-le plusieurs fois d’affilée de façon à obtenir un petit triangle. 2 Ensuite, découpez une bande de papier cadeau en kraft. Puis, placez le foulard au milieu et ramenez les deux parties de la bande et attachez-les à l’aide du ruban adhésif. Pour réaliser cette petite boîte à bonbon DIY, vous aurez besoin d’un peu de papier cartonné. Ensuite, il vous faudra une paille en papier, du papier coloré et un peu de colle. Vous pourrez ainsi fabriquer un joli élément de décoration qui collera parfaitement avec l’anniversaire de votre enfant.
Le Deal du moment -20% OnePlus Nord CE 2 5G – 8GB RAM 128GB – ... Voir le deal 239 € NEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclagePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet Et maintenant ? {Milan Mer 11 Mai - 1623 Et maintenant on fait quoi ?Milan & Alaska Tu te rappelles de ça ? Oui, bien sûr. On ne peut rien oublier de tout ça. Parce que pendant quatre ans, ça a été ton quotidien. Pendant quatre ans c'était ton quotidien, sans interruption, sauf au lycée. Sauf avec Aaron. Tu t'en souviens de lui ? Évidemment. Et tu as fais quoi ? Rien. Tu t'es laissée tomber dans la merde, comme une grande, sans chercher à t'en sortir. Et tu vois, aujourd'hui, t'en es là . Si t'avais réagis plus tôt, ta vie aurait été différente. Tu le sais, je le sais, on le sait toutes les deux. »J'ouvris les yeux rapidement, ma respiration brisant le calme apaisant de ma chambre. Laissant la nuit s'échapper pour que le jour prenne sa place. Je soufflais et passais une main dans mes cheveux avant d'éclater en sanglots bruyants. Elle avait raison. Elle avait toujours raison, jamais tord. C'était sa force. Rare était les fois où elle se trompait. Je fermais les points sur mon visage, alors que les larmes coulaient toujours. Je roulais sur le côté et me blottis dans ma couette, imaginant ses bras autour de mon corps. Sa chaleur qui venait et qui m'aidait à m'endormir. J'avais peut-être connue l'absence de ma mère biologique, mais j'avais eu Mary pendant quinze ans. Après, tout a dérapé. Je fermais les yeux avec force, voyant son visage derrière mes paupières, sentant son parfum de fleur qui m'avait tellement bercé quand j'étais toute petite. Je remontais mes jambes et mes larmes coulaient abondamment sur mes joues. Je n'essayais plus de les arrêter. À quoi bon ? J'avais mal, terriblement mal et l'absence de Mary me pesait. Lentement, mes larmes se calmaient et je retrouvais peu à peu ma respiration. Je repoussais la couette et m'assis dans mon lit, remettant mon tee-shirt en place. Je passais le bas de mon haut sur mes joues pour retirer l'eau qui avait coulé à cet endroit. Je soufflais et lentement, je posais un pied sur le sol. Le froid me fit frisonner et je croisais mes bras sur ma poitrine. J'attrapais mon bas de pyjama, que j'avais dû enlever dans la nuit, pour l'enfiler et je partis prendre mon je me sentais toute petite. Fragile comme du cristal. Un cri et je me brisais en mille morceau. Peut-être parce que ça faisait exactement quatre ans qu'elle était morte. Peut-être parce que ça faisait quatre longues années que ma vie avait basculé dans le mauvais. Je soupirais et rinçais mon bol, avant de partir me préparer pour aller à la fac. Aujourd'hui partiel. Bientôt les vacances, à moi les grasses matinées. Pourtant, je ne voulais pas en entendre parler. Je manquais cruellement de sommeil et dormir à moitié la nuit, ne m'aidait pas. Je soupirais une nouvelle fois et passais une main sur mon front. Je rentrais dans la salle de bain, me déshabillais et me glissais sous l'eau tiède. Les douches à l'eau bouillante où on ressort rouge écrevisse, ce n'est plus vraiment de saison et j'avais tellement chaud, que je dû tourner le bouton pour avoir quelque chose de plus frais. La différence de température me fit frissonner et je serrais le poing pour ne pas hurler. À nouveau les larmes perlaient, se mêlant à l'eau de la douche. Je voulais aller au cimetière, pour la voir et lui parler. Lui dire que j'ai retrouvé un membre de ma famille, que je vais bientôt rencontrer mes parents, mais quand je ne sais pas. Lui dire que j'arrive à peu près à bien gérer mes études, qu'elle me manque et que je l'aime. Pourtant, dès que je passais devant la grille, je me figeais et levais les yeux pour regarder la croix au-dessus. Longtemps, je restais là à méditer et puis je rentrais chez moi, encore plus mal qu'avant. Je sortis de la salle de bain et enfilais les premiers vêtements qui me tombaient sous la main. Un jeans, une marinière à manches longues et je cherchais mes ballerines. Je zappais la case maquillage, de toute manière, vue mon teint plus que blafard et mes yeux rouges et bouffis, à part ressembler à un cadavre ambulant, je n'allais pas pouvoir faire grand chose. Je relevais mes cheveux au-dessus de ma tête et attrapant mon sac, je quittais l' à la fac avant une bonne quinzaine de minutes en avance. Je m'assis dans le couloirs, attendant que le temps passe. Je me plongeais dans mes dernières révisions, même si cela était inutile, puisque que ça ne servait à rien. Mon esprit était tourné vers autre chose et je n'arrivais pas à focaliser mon attention sur ce que j'avais entre les mains. Rapidement, on dût passer et j'avais très nettement l'impression d'aller directement à l'abattoir. J'avais envie d'éclater en sanglot et de tout envoyer valser. Pourtant, je gardais mon self-contrôle et je m'en sortis plutôt bien. Enfin, je pense. Ça c'est moins sûre. Maintenant je n'avais plus qu'à attendre les résultats et à voir ce qui allait se passer pour la suite. Lentement, traînant presque les pieds, je me dirigeais vers la bibliothèque, pour replonger mon nez dans mes révisions. Je poussais la porte et rentrais en silence. Je cherchais une table, assez éloignée des autres et quand je la vit, je m'y dirigeais tranquillement. Pourtant, à mi-chemin, je rentrais dans quelqu'un. Je tapais assez fort dans cette personne et me retrouvait assise sur le sol, sans jamais rien comprendre à ce qui venait de se passer. Mes affaires s'éparpillèrent autour de moi et j'aurais juré senti ma gorge se nouer et les larmes me monter aux yeux. Pourtant, je refrénais cette envie de fondre en larmes et m'excusais, la voix Merde ! Déso … Milan ?!Je murmurais un double merde, et me raclais la gorge, en saisissant la main tendue devant moi. Elle tremblait dans la sienne et je me dépêchais de la retirer de là . Il n'avait pas non plus besoin de voir que sa présence me troublait. Je ramassais mes affaires en vitesse, sans rien dire, sentant les larmes à deux doigts de couler sur mes joues. Cette journée n'était définitivement pas la bonne. La mort de Mary, la rencontre avec un ancien ami. J'avais définitivement coupé les ponts avec lui après mon viol. C'était compréhensible, non ? Je soufflais et passais une main dans mes cheveux, relevant les yeux vers lui. Je le fixais quelques secondes dans les yeux et finis par secouer la tête de gauche à droite, la rebaissant sur mes pieds. Je le contournais et commençais à m'éloigner d'un pas hésitant. J'aurais tellement aimé que tout ça ne soit jamais arrivé. Mary serait encore en vie, je n'aurais jamais été violé, je serais peut-être encore avec Aaron et tout serait bien allé dans le meilleur des mondes, ou presque. J'essuyais une larme solitaire qui venait de tomber et reniflais d'une manière gracieuse à souhait. J'étais fatiguée, lasse et j'aurais voulue aller me coucher pour que tout se termine, Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Et maintenant ? {Milan Jeu 12 Mai - 1616 Tiens, tu existais encore toi .. ? » La vie est pleine de surprises, Milan. Il faut se faire à l'idée.. bien que ce serait mentir de te dire que ma vie reste facile à vivre depuis le départ de ton père suite à l'annonce de ma grossesse. J'aurais pu décider d'avorter et prendre ainsi le risque de te perdre pour le faire revenir près de moi mais je n'avais aucune raison de prendre cette décision car, au fond de moi je te voulais, je voulais sentir ce qu'était le bien fait d'être une mère. Surtout, ne te mets jamais en tête que tout est de ta faute et que je suis malheureuse à cause de toi, jamais tu m'entends ? Je suis heureuse, tu fais partie de ma vie, je sais que tu m'aimes, que je t'aime et que nous nous aimons c'est tout ce qui compte, d'accord ? » Depuis un an, je pense que cette nuit aurait été la pire que j'aurais pu vivre dans cette ville. Un véritable cauchemar ambulant sans moyen de pressions pour revenir à la réalité, non, rien du tout. J'avais été enfermé toute la nuit entre les larmes de ma mère et le regret d'avoir eu cette enfoiré de père capable de la briser en mille morceaux comme il avait pu le faire en l'abandonnant dés qu'il eut su ma prochaine arrivée. La pire chose dans tout ça, c'est que ma mère ne me donne aucune information sur sa personnalité, à quoi pourrait-il ressembler, comment pourrait-il s'appeler ou même encore quel âge pourrait-il avoir, aujourd'hui. Elle n'avait jamais voulu me donner une seule information par but de ne pas me donner le moyen de le retrouver et dans faire de la charpie connaissant particulièrement mon caractère. A vrai dire, je dois avouer qu'elle n'avait pas tord. Je le haïssais sans le connaitre, je le haïssais d'avoir fait souffrir ma mère autant qu'il l'avait fait souffrir et de me faire souffrir par la même occasion de ne pas connaitre une véritable vie de famille comme tout le monde entre l'amour de son père et de sa mère, pouvoir se souvenir de milliers de choses avec ses parents ou tout simplement encore pouvoir dire le prénom de son père à l'école primaire quand on vous le demandait, ne fournissant pas comme réponse ; Je ne le connais pas. » . Je ne sais même pas si je pourrais qualifier réellement ça comme de la haine, je pense bien que le sentiment négatif que je ressens à son égare n'est pas suffisant. Les premières lueurs du soleil passaient curieusement entre mes rideaux de chambre, me chatouillant le visage m'annonçant ainsi le levée du jour.. jour des partielles. Brusquement, j'ouvris les yeux, passant ma main sur mon front sentant une masse de sueur dans les ports de ma peau. Ma voix, quant à elle, brûlait.. Il serait mentir de se dire que je n'avais pas passé toute ma nuit à hurler. Tout ce que j'espérais en réalité, c'était que j'étais seul entre mes draps et qu'aucune autre personne ne me casserait les pieds avec ce qu'il s'était passé dés le réveil. Sans plus attendre, je passais ma main sur la place à côte de moi ; elle était vide et froide. Était ce peut être le début de la chance ? Aucune idée, et pour tout vous avouer je m'en fichais royalement, tout ce que je pouvais savoir c'est qu'aujourd'hui mon caractère ne serait pas celui dés plus facile. Colérique, énervé par ce qu'était en réalité ma vie. Assis sur mon lit, je pensais ; mes mains frottant mon visage quelques instants, la couette encore posait sur le bas de mon corps. Je la poussais, soufflant lentement puis finis par poser les pieds sur le sol froid me levant en direction de la salle de bain. Je passais alors dans la cabine de douche laissant l'eau froide coulée sur mon corps, réveillant ainsi celui ci et mes sens. Je ne pouvais pas arrivée dans un état blafard, non, c'était bien une des choses que je détestais. Mes problèmes ne concernaient personne d'autres que moi. Il était donc bien de les cacher et de n'en parler qu'aux personnes à qui nous voulons réellement en parler, le reste on oublie. Je restais un long moment sous celle ci, priant pour que mon teint ne soit plus le même que lors de mon entrée. Je finis donc par sortir, enfilant les premières affaires que je pus prendre ; jeans, et une paire de baskets, complétant ainsi cette tenue en finissant ma toilette sortant ensuite de la salle de bain, attrapant ma veste sur le lit, ainsi que mon porte feuille et mes clefs de voiture, quittant mon chez moi. Arrivée à la fac, dix bonnes minutes en avance, je prenais le temps de garer ma voiture. Une fois la place trouvée, je pris la direction de ma salle d'oral afin d'attendre l'heure de mon passage. Sortant quelques notes que j'avais écrit quelques jours auparavant afin de me souvenirs d'éléments essentiels, je m'y consacrais entièrement laissant le temps défilé. Monsieur Wilson, c'est à vous. » Il était l'heure pour moi de me jeter dans la gueule du loup. Soufflant de courage une dernière fois, je pénétrais dans la salle. Ils me consacrèrent une bonne demi heure avant de me laisser sortir. J'avais pris en moi tout le courage nécessaire afin de laisser ma gentillesse prendre le dessus et finalement je m'en étais assez bien sorti de part mon intervention et mon comportement. Il ne me restait qu'à attendre les résultats de cet entretient. Cependant, le reste des épreuves arrivées à grand pas, et il était hors de questions que je me laisse prendre par mes émotions gâchant ainsi mes chances de devenir ce que je souhaitais. J'avais donc pris la direction de la bibliothèque m'installant sur une table seule dans un coin de celle ci. J'étais prêt à m’asseoir quand une personne me frappa de violence. Soufflant d'agacement je me retournais vers celle ci, baissant mon visage sur le sol. Je l'aidais cependant à ramasser ses affaires, lui tendant la main afin qu'elle se relève. Bizarrement sa main tremblait. Je faisais si peur que ça ? En tendant le bras, j'entendis sa voix Merde! Déso.. Milan ?! ». Je relevais le visage restant bloqué sur la personne se trouvant en face de moi.. Alaska. Cela devait faire un bon moment que nous ne passions plus de temps ensemble, non pas de ma faute mais bien de la sienne qui s'était éloignée de moi sans même en savoir la raison. Inutile de vous préciser que la voir aujourd'hui me faisait plaisir, en réalité, elle émergeait en moi, une double colère malgré une petite source de plaisir.. Tiens, une revenante. Tu étais encore à la fac' toi ? Non parce qu'on ne sait jamais. La seule chose que j'ai à te dire, fais attention la prochaine fois, parce que ça à bien tendance à m'énerver. » Je hochais la tête négativement à la suite de ses paroles et de ses gestes, la laissant s'éloigner de quelques pas, je pris la peine de m'asseoir enfin sur ma chaise, soufflant d'hésitation avant de lâcher froidement Ouais vas y c'est ça casse toi.. Tu le fais tellement souvent depuis quelques mois maintenant, une journée de plus ne me bouffera pas.. » SpoilerDernière édition par Milan S. Wilson le Lun 16 Mai - 1815, édité 1 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Et maintenant ? {Milan Ven 13 Mai - 2218 Et maintenant on fait quoi ?Milan & Alaska Le 11 mai. À chaque début d'année, après qu'il soit passé, je redoutais l'arrivée de ce jour, parce que ça faisait précisément un an de plus que Mary était morte. Et généralement ce jour-là , il m'arrivait un truc assez emmerdant. Et aujourd'hui ne dérogea pas à la règle. Non pas que ma rencontre avec Milan était quelque chose de mauvais, mais il faisait partit de l'avant et non de l'après. Alors quand je lui avais foncé dessus, que je l'avais reconnu, j'avais tremblé. Parce que je savais qu'il n'aime pas qu'on lui rentre dedans. Or, je n'y étais pour rien là -dedans. On ne regardait pas où nous allions et on c'était rentré dedans. C'était le hasard. Il avait voulu qu'aujourd'hui, j'affronte mon passé et qui c'est … peut-être qu'il voulait que je m'explique avec lui, sur les raisons de ce soudain éloignement que j'avais créé. Par peur et non par envie. Ma main tremblota dans la sienne et je ne sais pas s'il avait senti. En tout cas, quoi qu'il en soit, il n'avait rien dit, m'aidant simplement à me relever et à ramasser les deux trois affaires qui c'étaient échoués au sol. Je soupirais et passais une main dans mes cheveux, les dégageant de mon visage. Pourtant, quand il ouvrit la bouche, je baissais la tête, honteuse. J'aurais peut-être dû m'excuser, j'aurais peut-être mieux fais, mais en fait à quoi cela aurait servi ? À lui montrer quoi au juste ? Que j'étais désolée de lui avoir tourné le dos, comme ça ? Je regrettais, vraiment, mais ce jour-là j'avais tout perdu. S'il savait, il ne voudrait probablement plus me parler. Mais qu'est-ce que ça changerait, franchement ?!Alaska♣ Apparemment. Vue que je suis là à te je le poussais un peu pour passer. Je n'avais même pas envie de savoir à quoi je ressemblais. Je devais avoir l'allure d'un petit chaton sans défense, mais je m'en fichais pas mal. J'aurais pus lui gueuler dessus, lui dire d'aller se faire voir, de faire attention, m'excuser, mais quoi ? Comment aurait-il réagit ? Je n'en savais rien et je préférais ne jamais avoir ma réponse. C'était sûrement mieux ainsi. Je déglutis et me tournais un peu la tête quand il ouvrit à nouveau la bouche, accusant le coup encore une fois. Que faire d'autre ? J'étais lâche et plutôt que d'affronter mes problèmes face à face, je les laissais me passer sous le nez. Je passais une main dans mes cheveux et soufflais, essuyant une larme qui venait de rouler sur ma joue. Je posais mes affaires sur la table à côté, prenant la place de quelqu'un. Il allait ouvrir la bouche, mais je l'en dissuadais d'un regard. Le type partit rapidement, s'installant à plusieurs tables de la mienne. Je posais mon regard sur Milan et le regardais Tu ne sais rien, Milan ! Rien du voix c'était brisée le dernier mot, et j'avais senti les larmes monter au bord de mes paupières. J'avais tenté de les retenir et ça sembla marcher, puisqu'aucunes ne sortis de mes yeux. Heureusement d'ailleurs ! Je ne sais pas si j'aurais supporté de pleurer devant lui. Je croisais mes bras sur ma poitrine, essayant de me donner une contenance, alors que je n'entendais rien d'autre que le sang qui battait mes tempes au même titre qu'un cheval lancé au galop. J'aurais pus sentir le sol trembler sous mes pieds. Longtemps, je le regardais dans les yeux, sans bouger, sans rien dire, serrant simplement mon poing contre moi, plantant mes ongles dans ma paume. Finalement, je secouais la tête, chassant les images de notre amitié qui revenaient à la charge. Dans mes oreilles, j'entendais en continue depuis ce matin, la voix de Marc me dire que maman était à l'hôpital. Le médecin qui vient nous voir et qui nous dit qu'ils n'ont rien pu faire. Puis le rien. J'avais éclaté en sanglots et au lieu de venir me consoler, il était partit me demandant sèchement de le suivre. Ce que j'avais fais et les roustes étaient tombées sans interruption à la maison, ce soir-là . Je passais ma main dessus, essayant de calmer la brûlure que je ressentais. Je savais qu'elle n'existait pas, mais j'avais l'impression de la sentir. De e revoir dans ce miroir, ses traces de coups sur mon visage. Je secouais encore la tête, passant une nouvelle fois ma main dans mes cheveux. Je soupirais et tirais la chaise pour m'assoir. Je me laissais tomber dessus et quand un jeune homme s'approcha de moi, je me tendis comme un arc. Il me demanda s'il pouvait l'emprunter et je ne pus que hocher la tête, sans rien ajouter d'autre. Il me remercia, la prit avec lui et s'éloigna. Toute la pression retomba et je sentis mes épaules s'affaisser à ce moment-là . Je détestais ça. Je ne savais même par qui j'avais été violé, peut-être que c'était une femme. Enfin au vue du sang qu'il y avait eut entre mes cuisses à ce moment là , il n'y avait aucuns doutes possible. Je frottais mes yeux et les posais sur Milan, le fixant. Même s'il ne me regardait pas, je voulais au moins qu'il Au fait, je pense que tu t'en fous complètement mais je te le dis quand même, tu m'as rebaissais le nez dans mes affaires, mordant ma lèvre inférieur. Pourquoi lui avais-je dis ça ? La réciproque n'était peut-être même pas vrai, mais j'avais besoin qu'il sache que sa présence m'avait manqué depuis mon viol. Depuis un an. Je soupirais et essuyais une larme qui venait de rouler sur ma joue. Pourquoi je ressassais le passé, alors que le résultat était toujours le même ? Pourtant, je ne pourrais pas effacer ce jour-là de ma mémoire, puisqu'on m'avait tout enlevé. Je posais mon stylo sur mon livre et tournais la tête, perdant mon regard dans les étagères remplies de livres à dix mille lieux de là où j'étais. Pourtant, un bruit à côté de moi me fit sursauter et je tournais la tête dans sa direction, fronçant les sourcils. Pourquoi venait-il d'y avoir comme une vibration venant de mon sac ? Je tapotais les poches de mon jeans, or elles étaient vides. Je commençais à fouiller à l'intérieur de mon sac, cherchant l'auteur du bruit. Je trouvais mon portable et quand j'appuyais sur une touche pour voir si j'avais eu un message, il n'y avait rien qui s'affichait. Je fronçais les sourcils et le laissais retomber au fin fond de mon sac, attrapant mes feuilles pour relire mes cours, pour demain. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Et maintenant ? {Milan Lun 16 Mai - 2010 Tiens, tu existais encore toi .. ? » Le 11 mai, une journée qui ne restera pas gravée dans ma mémoire, bien au contraire. Elle se présentait comme le pire cauchemar de ma vie mais aussi comme la journée la plus énervante. Éprouvante en émotions négatives, je m’efforçais de ne pas y penser, essayant de penser à autres choses qui aurait pu peut être, me donner du baume au coeur ou encore donner une petite touche de couleurs vives sur un tableau de couleur noir qui était en réalité que la représentation de ma vie à cette heure. Complétée par cette rencontre, ou plutôt ces retrouvailles avec Alaska. Cette fille avait durant une longue période berçait mon coeur, me laissant dans de gros doutes quant à ce que je pouvais ressentir pour elle ; amitié ou amour.. ? Telle se posait la question, je n'en avais aucune idée, je n'avais jamais trouvé cette réponse. Certainement dû au fait qu'elle ne m'en avait pas laissé le temps s'étant éloignée comme une pauvre voleuse sans même m'en donner une seule raison. Mon coeur s'était réellement brisé, il avait perdu tout son éclat, les laissant tomber peu à peu chaque jour. Elle m'avait transformé du jour au lendemain en un être qui n'était en réalité plus le Milan qu'elle avait connu par le passé, il y a de ça maintenant quelques mois.. J'étais devenue bien plus froid, une personne de marbre la plupart du temps. Depuis tout ce temps, je m'étais entièrement consacré à mes études, ne voulant penser à rien d'autres qu'à mon avenir. J'avais eu beaucoup de mal à m'en remettre, je ne peux pas vous mentir. Combien de fois j'avais voulu l'appeler et lui dire qu'elle me manquait ; sa présence, ses rires, ses câlins et tout le reste.. Mais je ne l'avais pas fait ayant beaucoup trop de fierté pour tout ça. J'aurais tellement voulu comprendre ce qu'il se passait pour qu'elle finisse par réagir de la sorte, mais je n'ai jamais pu le faire, m'ayant rayer de sa vie, comme une pauvre trace de crayon de bois que l'on efface à l'aide d'une gomme avec beaucoup de facilité. Apparemment. Vue que je suis là à te parler. » Les seules paroles qu'elle avait osé prononcé sans vraiment montrer une pointe de gène. Cette fille avait un culot monstre, il n'y avait aucune doute. Je soufflais bruyamment d'agacement suite à ses paroles, la laissant passer avant de m'installer à la table que j'avais choisi quelques minutes auparavant, devant mes affaires. Je sortais un grand papier, le claquant devant moi avant de chercher quelques petites choses dans une grosse encyclopédie. Il fallait que je me concentre, il ne fallait pas que je m'énerve bien plus que je ne l'étais déjà , lâchant juste un petit Arrête les études que tu as entrepris depuis ton arrivée dans cette faculté, et lance toi seulement dans un avenir de clown, tu y gagneras très bien ta vie, crois moi. » A la fin de mes mots, je soufflais de lassitude, me concentrant de nouveau sur ce que j'avais bien pu faire précédemment, il était bien mieux pour elle de toute façon. Cependant, je finis par sentir son visage durcit sur le mien, son regard ne me lâchait plus. Tu ne sais rien, Milan ! Rien du tout. » Je levais et pivotais ma tête en sa direction, levant les yeux vers elle avant de rire d'agacement. Cela ne signalait rien de bon, il était réellement temps qu'elle arrête. Après un petit moment de patience, je claquais mon stylo rageusement sur la table avant de compresser ma feuille entre mes doigts, serrant mes dents le plus fortement possible. Instinctivement, mes yeux se fermèrent, soufflant quelques secondes avant de rire une nouvelle fois. Si tu crois que je ne le savais pas. De toute façon, c'est ta nature. Mais arrête de te plaindre et de faire ta petite fille touchée par tous les évènements qui t'entourent parce que tu t'enfermes toi même et blessent les personnes autour de moi, tu les rejettes comme des pures merdes sans même savoir si tu vas leur briser le coeur ou pas ? Et il faudrait que l'on ferme notre gueule et que l'on ne dise rien, qu'on continue de suivre tes plans. Rêve pas princesse, ton château n'est pas encore bâti. » Ma voix se fit très froide et très dure. Il était très facile de comprendre la haine que je ressentais à son égare maintenant. J'avais peut être parlé en général, sans même savoir si d'autres personnes étaient victime de tout ça, mais je savais pertinemment au fond de moi, que je n'étais pas le seul à vivre cette situation. Je ne serais pas la personne à la plaindre. Je ne serais pas la personne qui se lèvera et qui sera là pour la serrer fort contre moi, prêt à lui pardonner tout ce qu'elle m'avait fait. Non, ne rêvez pas, c'était ce que j'étais par le passé. Ce Milan là , n'existe plus regard resta plongé passivement dans le sien durant un long moment. Il n'y avait aucune compassion, juste un regard vide de sentiments qui lui faisait comprendre qu'elle ne recevrait rien de moi. De plus, son jour avait été mal choisi pour venir. Elle aurait dû tout simplement s'abstenir. J'attrapais la boulette de recherche que j'avais faite, la décortiquant pour apercevoir mes notes, attrapant une nouvelle feuille afin de recopier tout ce qu'il s'y figurait. Il était clair que ses notes étaient faites pour moi, mais à quoi bon travaillait dans un travail tel que celui là ? A rien du tout, je vous l'accorde. Maniaque sur les bords ? Peut être voire certainement. Je m'étais alors remis au travail, mémorisant à maximum ce qu'il s'y trouvait. Je ne pensais plus à rien, je ne voyais plus rien et surtout, je m'efforçais de la voir. J'étais peut être blessant et méchant, mais pourtant c'était bien ce que mon petit coeur ressentait au plus profond de lui. Apparemment elle n'avait plus envie de parler, aurais je comprimé mon message ? C'est ce que je croyais. Elle ne mit que très peu de temps à me faire rappeler sa présence.. Au fait, je pense que tu t'en fous complètement mais je te le dis quand même, tu m'as manqué.» Ca en était trop. J'éclatais de rire me coûtant une remarque de la bibliothécaire. Je m'excusais, avant de me reculer, refermant violemment ses livres et ses cahiers se trouvant en face d'elle. J'attendais qu'elle fixe mon regard pour planter le miens et ne plus la lâcher Je vais être clair, net et précis. Je ne sais pas à quoi tu joues ni même quelle bonne conscience tu souhaites te donner, mais abandonne toute suite l'idée des larmes, on est pas dans un film romantique ou tout s'arrange en un claquement de doigts. Alors, calme tes pulsions la belle, tes conneries ne marcheront pas sur moi, ou plutôt ne marcheront plus sur moi. Je ne suis plus ce pauvre con qui se laisse attendrir par tes petites complaintes.. » Je balançais violemment ses cahiers, qui rejoignirent le sol en deux temps trois mouvements. Je me relevais regagnant ma chaise. Les mains tremblant. J'aurais très bien pu lui dire qu'elle me manquait car sans mentir, elle me manquait terriblement. Seulement, la douleur reprenait le dessus. Je ne pouvais plus être gentil dans ces circonstances. Elle savait très bien elle même, de toute façon, que lorsque mon coeur est atteint, la violence et la méchanceté en moi sont mes premiers amis. Dernière édition par Milan S. Wilson le Lun 30 Mai - 1941, édité 2 fois Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Et maintenant ? {Milan Mar 17 Mai - 023 Et maintenant on fait quoi ?Milan & Alaska Je ne savais plus si c'était un mardi, un mercredi ou un jeudi. Mais au fond, on s'en foutait royalement. La seule chose que j'avais besoin de retenir était que c'était le onze mai. Le reste, n'avait pas d'importance. Tout avait changé à ce moment-là , commençant à me plonger dans l'enfer. À mes dix-huit ans, tout était définitivement partie en l'air. J'avais tourné le dos à tous mes amis, laissé tomber mon copain, que j'aimais pourtant. Je n'avais jamais donné d'explications à personne, me contentant de les ignorer et de partir quand on me demandait quelque chose ou des explications. J'avais fermé mn cœur, laissant mon sale caractère régner. Je soupirais et lui dis ce que je pensais. Pourquoi agissait-il ainsi avec moi ? Parce que j'étais partie, le rayant de ma vie, sans rien lui dire ? Non, il y avait autre chose. Je haussais les épaules à ce qu'il me dit. Qu'est-ce que j'aurais pus lui répondre de toute manière ? Je l'avais regardé faire, sortir ce papier et s'énerver dessus. Le message était explicite, non ? Casse-toi, tu m'emmerdes. Pourtant, je tenais mordicus à lui parler. Il voulait savoir pourquoi j'étais partie ? Très bien. J'espérais juste qu'il n'allait pas être déçu du voyage. Je me durcis, autant dans mon attitude que dans ma voix et que dans mon visage et je lui dis qu'il ne savait rien. Il leva et pivota sa tête dans ma direction, soufflant d'agacement. Il paraît que j'étais sacrément chiante et incroyablement tenace quand je m'y m'étais. Finalement, il rigola et je fronçais les sourcils sans comprendre. Non de dieu, il me fait quoi là ? Je passais une main dans mes cheveux, alors que quelques têtes commençaient déjà à se relever et à nous regarder, comme si nous étions un spectacle ambulant. Il ferma les yeux et rit encore. Ooook. Le ton de sa voix, me glaça le sang et il me rendit nerveuse, parce que je sentais l'agacement et l'énervement dans ses Ça, j'avais compris que la vie était tout, sauf un conte de fée. J'te rassure, j'ai vite laissé tomber l'idée d'avoir un prince charmant depuis propre voix n'en menait pas large et elle tremblait pas mal. Pourtant, j'étais sûre de ce que je disais. Mais j'avais peur de voir une main partir et s'arrêter sur mon visage. Peur qu'il me frappe, parce que malgré les années qui étaient passées, Milan comptait toujours un peu pour moi. Moi qu'avant certes, mais toujours un peu. Longtemps, nos regards se fixèrent et le sien était complètement vide. Je le soutenais le plus possible, n'ayant pas envie de m'incliner devant lui. Il chercha sa boulette de papier et la défroissa. Mon corps frissonna, parce que je me dis que pendant quelques secondes, ça aurait put être sa main dans ma tête. Je fermais les yeux et pinçais mes lèvres. Il m'avait connu quand Marc me battait, alors pourquoi réagissait-il aussi violemment ? Il savait que j'avais peur et que je tremblais au moindre éclat de voix. Je fermais les yeux et me replongeais dans mes livres, cherchant à décoder ce qui était écrit. Mais entre Milan et la mort de maman, je n'y arrivais pas. Blasée, je balançais mon stylo et relevais les yeux vers lui, le fixant. Finalement je lui dis qu'il me manquait malgré tout. Sa réaction fut trop violente pour moi et j'eus envie de vomir. Un remake d'il y a un an. Il éclata de rire, et balança toutes mes affaires au sol. Je relevais les yeux, fixant mes prunelles dans les siennes. Oui, j'avais peur mais merde ! Il y a une limite à tout ça. Il s'éloigna, les mains tremblantes. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Je déglutis et me relevais, je ramassais mes affaires rapidement et la bibliothécaire, me fusilla du regard. Peau d'vache. Je la regardais de travers, avec mon regard de tueuse en série et m'avançais vers Milan. Je l'attrapais par le poignet et ma main claqua sur sa joue, résonnant dans toute la pièce. La violence ne résout peut-être rien, mais bon dieu ça fait du bien ! Toutes les têtes convergèrent vers nous et j'aurais eu envie de tous les voir mourir dans d'atroces souffrances. Malgré les larmes qui noyaient mes yeux, je relevais le visage vers lui aussi fière que possible. La vieille femme s'avança vers nous, pour nous demander de sortir, mais je tournais la tête vers elle, l'obligeant à s'arrêter. Si les regards pouvaient tuer … Je reportais mon attention sur le grand métisse face à moi et plantais mes yeux émeraudes dans les Tu veux vraiment savoir pourquoi j't'ai tourné l'dos du jour au lendemain ? Tu veux savoir pourquoi j'ai changé d'un seul coup ? Pourquoi j'ai plus voulu te voir après mes dix-huit ans ?! Tu veux vraiment le savoir Milan ? Réponds-moi, bordel !Je sentais une larme rouler sur ma joue. C'était juste insupportable. Il voulait savoir la vérité, il allait la connaître. Tant pis pour les conséquences. Je m'en fichais complètement si la moitié de la fac était au courant de ça. Ça n'avait plus d'importance. Je reculais jusqu'à ma table et récupérais mes affaires à la va-vite. Plus personne ne bougeait, le temps était suspendu. Comme si on attendait le dénouement, sauf que celui ci ne serait pas joyeux. L'héroïne ne s'en sortait pas Ce soir là , le soir de mes dix-huit ans, on m'a violé. Est-ce que ça te va comme raison pour que je me sois partie ou non ? Est-ce que ça te convient ou ça n'a pas assez d'importance à tes yeux pour que tu comprennes pourquoi j'ai voulu couper les ponts avec toi ?Sans jamais attendre de réponses, je m'avançais vers la sortie, essuyant mes larmes avec ma manche. Les regards des autres brûlaient mon dos et ils savaient. Tous. Finalement, ça n'avait aucune importance et je n'allais pas mieux. Au contraire. Je n'aurais jamais dû lui en parler, et j'aurais mieux fais de fermer ma gueule et de partir dès le début. Sauf que ce n'était pas mon genre de fuir lâchement un affrontement. Ça aurait dut arriver un jour ou l'autre et ce jour c'était maintenant. Je le bousculais, sans même m'excuser, la tête baissée, honteuse. J'avais honte de moi, honte de ce que j'étais. Au fond j'étais qui, quoi ? Une fille de dix-neuf ans, abandonnée, adoptée par deux américains. Sa mère morte, son père la battait. Puis elle a été violé. La petite princesse a vue son petit château tomber en ruine, devant ses yeux. Elle a tout fermé, ne voulant plus avoir mal. Je dégageais une mèche de cheveux de devant mes yeux et poussais violemment la porte, l'envoyant valser contre le Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Et maintenant ? {Milan Lun 30 Mai - 1952 Tiens, tu existais encore toi .. ? »J'avais adoré le temps que j'avais passé avec elle par le passé, il était rare que nous ne passions pas un petit moment de la journée ensemble, à se parler, à rire ou encore à s'accompagner dans des lieux où nous aimions aller tous les deux. J'adorais réellement tout ça, seulement le temps change et il faudrait également spécifier que les gens également. Je ne la reconnaissais plus, elle avait tellement changé, elle était tellement différente.. Moi qui avait un coeur de pierre, elle avait réussi à me briser cette carapace et me le fendre un peu plus encore. J'étais passé d'une passion folle à une haine énorme, j'étais prêt à tout lui faire payer, même s'il me faudrait du temps. Elle comprendrait précisément ce que je vis depuis son départ.. Car, soyons réaliste, je ne pense pas que mes sentiments étaient à la hauteur d'une simple amitié fille-garçon, au contraire, je pense même avoir ressenti bien plus que cela. Seulement en avait elle eu conscience une seule fois dans sa vie ? Avait elle essayé de passer au delà de son égoïsme et essayer de savoir ce que je pouvais dissimuler sous ma carapace masculine ? Non, rien. Cette fille ne pense qu'à elle, qu'à son bonheur et sa petite personne, sans même savoir ce que pourrait vivre les autres. Je ne dis pas non plus qu'une amitié fille garçon, ne puisse jamais existé, bien au contraire, je ne suis pas tombé dingue de toutes les filles qui m'entouraient, et qui font d'ailleurs partie de mon cercle amical. Non, pas la moindre du monde, mais Alaska faisait bien l'exception de la règle. Il est clair que j'avais aimé cette fille mais putain quelle connerie avais je pu faire. Ça, j'avais compris que la vie était tout, sauf un conte de fée. J'te rassure, j'ai vite laissé tomber l'idée d'avoir un prince charmant depuis Aaron. » Nous étions des animaux de foire à cet instant, il fallait bien le croire ; quelques têtes présentes dans la bibliothèque de l'université avaient tourné la tête vers nous possédaient par une telle curiosité de savoir ce qu'il se passait à non pas quelques mètre d'eux. J'étais déjà assez énerné et croyez moi que ce genre de choses avaient don de me mettre bien plus en colère. C'est d'un regard tueur que je les épiais tous, les laissant se concentrer une nouvelle fois très rapidement dans leur travail tandis que pour d'autres, le temps de fuir les avait envahi. Je reposais alors mon regard de nouveau sur elle avant de replonger mon regard sur ce que j'étais entrain d'effectuer quelques minutes auparavant. Non, elle n'était pas digne de recevoir un véritable regard, ni même une seule complainte de ma part. Il y a des fois on s'demande bien si tu comprends ce qu'est ce monde, tu vis tellement dans ta petite bulle et tu accordes tellement peu d'importance aux gens.. » Sa voix tremblait et à vrai dire, il était même très facile de voir qu'elle était apeurée. Mais de quoi ou cependant de qui ? De moi ? Laissez moi rire, j'étais peut être un homme à qualifier de méfiant mais je n'étais pas le genre de brute à frapper une fille à tour de bras même si pourtant j'étais peut être très énervé. Il ne fallait quand même pas exagéré, je n'étais pas un homme dangereux non plus. Soupirant de lassitude, je me remis au travail laissant le silence reprendre le dessus de la conversation. Nous n'entendions plus que les mouches volées, et surtout je ne faisais même plus attention à sa présence. Elle n'existait plus, enfin. Elle avait peut être prononcé une parole de trop. Une seule parole de trop qui m'avait fait sortir de mes gonds. Je m'étais levé brusquement de ma chaise, avançant d'un pas rapide jusqu'à la table où elle s'était installée, et d'un geste rapide et violent de la main, toutes ses affaires avaient regagné le sol. Elle m'avait bien trop cherché, seulement elle me prit de cours quand elle articula la suite, très énergiquement. Tu veux vraiment savoir pourquoi j't'ai tourné l'dos du jour au lendemain ? Tu veux savoir pourquoi j'ai changé d'un seul coup ? Pourquoi j'ai plus voulu te voir après mes dix-huit ans ?! Tu veux vraiment le savoir Milan ? Réponds-moi, bordel ! » Elle n'aurait jamais du haussé le ton comme elle venait de le faire, cela avait dont de m'énerver bien plus encore Bah vas y accouche qu'est ce que tu attends ! » Je la regardais droit dans les yeux, soutenant son regard encore et encore. Si elle croyait que j'allais baissé les yeux devant elle, elle se méprenait. Jamais, je serai soumis à elle, même par amour. Ses larmes étaient montées dans ses petits yeux. Elle était réellement triste et atteint par ce qu'il allait suivre. Plus aucun bruit ne parcourait la salle. Je l'écoutais.. Ce soir là , le soir de mes dix-huit ans, on m'a violé. Est-ce que ça te va comme raison pour que je me sois partie ou non ? Est-ce que ça te convient ou ça n'a pas assez d'importance à tes yeux pour que tu comprennes pourquoi j'ai voulu couper les ponts avec toi ? » Silence, double silence, triple silence. Mon coeur s'était arrêté, il avait fait le tour de ma poitrine et s'était arrêté de nouveau. J'avais cligné des yeux que deux secondes et les avaient laissé se fixaient de nouveau, tournant un millions de fois encore ses mots dans ma tête. Ce n'était pas possible, elle n'avait pas pu vivre ça.. Pourquoi m'en avait elle jamais parlé ? Pourquoi ne m'avait elle pas fait confiance ? J'avais toujours été là pour elle, toujours là dans n'importe quelles situations prêt à la soutenir dans toutes ses épreuves, mais rien, elle ne m'avait rien dit. Elle n'avait peut être plus assez confiance en moi, enfin je ne sais pas vraiment. A vrai dire, ces questions n'étaient plus que le cadet de mes soucis. En revenant à la réalité, je la vis se diriger les affaires replacées dans le sac, en direction de la sortie. Je ne mis que quelques minutes pour ranger les miennes, et de courir après elle. Il était temps de parler, elle ne m'échapperait ps une nouvelle fois et surtout, je ne le supporterais pas. Je claquais alors la porte de la bibliothèque la rattrapant au milieu du couloir, par le bras, la retournant vers moi. Pardon ? Qui ? Où ça ? Pourquoi tu ne m'en as jamais parlé ? Tu savais pertinemment que j'étais toujours là pour toi, et tu n'y as même pas pensé, tu m'as fait te détester pour une histoire dans laquelle tu ne joues que le rôle d'une victime Alaska ! Putain, mais parle maintenant bordel ! Montre moi au moins que je ne suis pas que de la merde à tes yeux ! » Je ne savais plus quoi dire, je ne trouvais plus les mots justes pour essayer de faire quelques choses. Tout ce qui était sur c'est que j'étais là et qu'elle n'était pas prête de partir comme ça. La seule chose que je sus faire était peut être bien de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille et de sécher les larmes, ses larmes qui perlaient sur sa joue, silencieux, son autre main dans la Invité Empire State of MindInvité Sujet Re Et maintenant ? {Milan Sam 4 Juin - 131 Et maintenant on fait quoi ?Milan & Alaska Avec Milan, on se connaissait tellement de temps et on avait souvent passé du temps ensemble, dès qu'on pouvait que j'avais l'impression de le connaître par cœur. J'avais aussi l'impression qu'il savait mieux que quiconque comment je marchais. Enfin de ce côté là , je n'avais pas de point de référence. Avant, on était souvent fourré tout les deux ensemble, quand je n'étais pas avec Aaron ou que nous n'avions pas cours. Je m'en rappelle très bien. On restait des heures, seulement tout les deux à parler en nous promenant dans nos endroits préférés. Parfois Milan avait réagit bizarrement, je m'en rappelle. Souvent, quand des garçons venaient me voir pour essayer de me draguer, j'avais l'impression de voir Aaron. Je ne disais rien, me taisais, parce que j'avais compris. Je voulais une simple amitié avec lui et il voulait plus. J'aimais Aaron et Milan, mais chacun d'une manière différente. J'avais pris conscience de ça, un jour et je n'avais jamais rien dis. Peut-être que lui-même ne le savait pas ou qu'il me le cachait. Je ne lui avais jamais posé la question, parce que je ne voulais pas le perdre. Oui, c'était égoïste de faire comme si de rien n'était, mais je tenais à nous de cette manière là . J'avais voulu préserver notre amitié au détriment de gens nous fixaient. Je n'aimais pas ça. J'avais trop l'impression d'être un animal exposé aux yeux de tous. Milan leur jeta un regard digne des plus grands tueurs en séries et ils tournèrent tous leurs têtes, reprenant leur lecture où ils l'avaient arrêté. Je passais une main dans mes cheveux, les ramenant en arrière et plantais mes yeux dans les siens, sourcils froncés. J'avais dû mal à saisir tout sa haine dirigé vers moi. Comment en un an avait-il pût changer autant ? J'avais peur de lui. De son attitude, de l'intonation de sa voix, de ses paroles tranchantes. Je fermais les yeux, tentant de retenir le flot de larmes qui menaçait de sortir à n'importe quel moment. Je reculais d'un petit pas, manquant de lâcher un couinement. Je serrais la mâchoire durement, à m'en faire mal. Je ne voulais pas craquer devant lui, je ne devais pas craquer devant lui. J'avais envie de le gifler, mais j'avais tellement de sa réaction que je me contentais de serrer le poing, sans rien faire. Il retourna à son travail comme si de rien n'était. Comme si je n'existais plus. Je voulais que tout redevienne comme avant, qu'on retrouve cette complicité d'avant, mais c'était trop tard. En lui tournant le dos, je l'avais perdu. Il arriva vers moi, balança mes affaires au sol et là je craquais. Pour la première fois depuis que je lui avais foncé dedans dans cette bibliothèque, j'élevais la voix. Quand Milan me répondit, gueulant presque aussi fort que moi, le silence venait de se faire dans la salle. Je le regardais, ancrant mes yeux dans les siens. Je voulais qu'il voit que je ne jouais pas la comédie, que ce n'était pas du faux. Je voulais qu'il sache que je souffrais vraiment. Je lâchais la bombe. Je dis à mon ancien ami que j'avais été violé le soir de mes dix-huit ans, que c'était pour n'avait pas soufflé un mot. Comme toute la bibliothèque. Les larmes avaient commencé à rouler sur mes joues, sans que je ne puisse rien y faire. J'ai lancé un regard circulaire à la salle. Tous me fixaient, leurs regards mélangés de compassion et de pitié. J'ai essuyé mes yeux d'un rapide coup et je me suis tournée vers mes affaires. Je ne voulais pas rester ici, j'avais trop l'impression d'étouffer. J'ai tout rassemblé, ramassant ce que Milan avait renversé et j'ai tout fourré à la va-vite dans mon sac. J'ai encore une fois pris la fuite devant lui. Plutôt que d'affronter le regard des autres, plutôt que de devoir supporter ça, j'ai préféré tourner le dos, encore une fois. J'ai poussé la porte de la bibliothèque avec une force que je ne me connaissais pas. J'avais mal encore. Comme si tout ça c'était passé hier. Je n'en avais jamais parlé aux gens que je fréquentais avant par honte. Je n'étais rien que fille qui c'était faite violée. Je ne serais plus jamais quelqu'un et j'avais préféré m'enfermer et m'isoler des gens qui auraient put me tirer vers le haut et m'aider. J'entendis la porte claquer derrière et j'ai tenté d'accélérer le pas, mais c'était sans compter sur la grande taille de mon poursuivant. Il m'a rattrapé en très peu de temps, m'attrapant par le bras pour m'arrêter. Il m'a fait face et a commencé à me J'en sais rien de qui c'est ! Il m'a attrapé par derrière et m'a emmené dans la ruelle. Tu t'rappelles de cette espèce de rue qui partait sur la gauche, vers le lycée ? C'était de calmer mes larmes, mais c'était inutile. Pendant tout le temps où j'avais parler, Milan avait gardé sa main dans la mienne et par moment je la serrais un peu plus fort. Il a essuyé mes larmes de son autre main et a remit une mèche de mes cheveux en place. J'ai relevé mes yeux vers les siens, reniflant d'une manière très peu Parce que tu crois que c'était facile, peut-être ?! J'ai été humilié, Milan ! Il m'a prit la seule chose que j'aurais voulu donner de mon propre gré, il m'a salit. Ma psy me dit que j'ai dû bol, dans un sens, parce que j'ai été assommé. Je n'ai rien senti, rien vu, j'ai juste constaté. Tu n'as pas été et tu ne seras jamais de la merde à mes yeux, Milan … Mais je ne pouvais plus vous voir après ça … J'avais peur de toi et d'Aaron. Même si je vous connaissais. J'voulais pas que vous changiez d'attitude avec moi, que vous deveniez différent et surtout que vous pitié. Alors j'ai fais la chose la plus simple, je vous ai tourné le libérais ma main de son emprise. Qu'es-ce que cela aurait changé si je lui avais dis ? Comment aurait-il réagit ? J'avais peut-être fait la plus énorme bourde de toute ma vie en leur tournant le dos, mais sur le coup, je n'avais pas vu d'autres solutions. J'avais peur de rester seul avec Milan ou avec Aaron, alors j'avais fuis. Je reculais de quelques pas, essuyant mes larmes. Je croisais mes bras sur ma poitrine, tellement vulnérable et petite en cet instant. Je rentrais ma tête dans mes épaules et le fixais dans les Si je te l'avais dis avant Milan, tu aurais fais quoi ? Hein ?Il avait eut ses réponses, je voulais les miennes. Je resserrais ma prise sur mon corps si frêle et sentis une énième larme couler le long de ma joue, la dévaler lentement, coupant ma peau d'une manière désagréable. Elle est arrivée à mon menton, pour continuer sa route dans mon cou et mouiller les quelques mèches de cheveux qui retombaient à cet endroit, sur son chemin. Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re Et maintenant ? {Milan Et maintenant ? {Milan Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille Bac de recyclage
Le matériel nécessaire L’origami est une technique de pliage née avec l’apparition du papier en Chine. Les Japonais ont personnalisé la technique et la feuille d’où le pliage est baptisé par un terme japonais. Pour créer un sac origami, vous aurez besoin de papier origami. Ce papier se caractérise par la différence de couleurs du recto et du verso, ce dernier étant toujours blanc. En plus du papier, il vous faut une paire de ciseau pour réaliser l’anse du sac en papier. Une fois que vous avez le matériel nécessaire, lancez-vous dans le pliage. La création du sac origami Commencez par plier le papier au niveau de la diagonale de manière à obtenir un triangle. Pour ce faire, rejoignez deux pointes opposées de la diagonale et marquez celle-ci par un pli. Dépliez la feuille puis réalisez la même opération avec l’autre diagonale. Sans déplier la feuille, pliez un triangle en joignant son sommet à sa base. Dépliez et ramenez sur le pli marqué une pointe de la base du triangle. Réalisez la même opération avec l’autre pointe de la base. Puis retournez la feuille et pliez-la au niveau du pli marqué au milieu. Prenez ensuite une paire de ciseaux et coupez en partant du sommet jusqu’au marquage d’une feuille. Dépliez ensuite cette réalisation et rabattez les deux sommets de triangles vers l’extérieur. Ainsi, la partie blanche du papier va apparaître. Vous avez maintenant un petit sac en papier. L’utilisation du sac en papier Maintenant que vous avez la technique de réalisation d’un sac en origami, n’hésitez pas à varier les couleurs. Aussi bien en ligne que dans les magasins d’art, vous trouverez un éventail de coloris de papier origami. La réalisation de sac en papier est un loisir créatif qui amusera vos enfants. Les sacs ainsi créés peuvent vous servir de bonbonnières pour une fête d’anniversaire. A vous de jouer !
Pour se plonger dans l’ambiance terrifiante d'Halloween, les déguisements effrayants pour enfants et la décoration d'Halloween sont essentiels, mais pas que... Alors, après avoir tapissé votre intérieur de toiles d’araignées et autres sorcières, il ne reste plus qu’à sortir les friandises. Mais pas question de les laisser dans leur sachet. Elles aussi ont droit à leur cocon. Une fois la citrouille décorée, attelez-vous à fabriquer son sac à bonbons. Et pas de panique, c’est moins compliqué qu’il n’y parait. Promis !Des idées de sacs à bonbons Halloween à faire soi-même Pour les petits diables de la maison ou pour accueillir ceux du quartier, on se lance dans la création de son panier à bonbons pour Halloween. Et si, pour commencer, on pensait recyclage ? Simple, rapide et écolo, il sera votre parfait allié pour vous faciliter la vie. Un seau, une boite de conserve ou encore un bocal en verre serviront de bonbonnière tour à tour effrayante ou follement drôle. Peintures, papiers, autocollants… permettront aux novices de réaliser des merveilles. Les plus courageux se lanceront dans la confection d’un sac en tissu, en crochet ou même d’une terrifiante plante carnivore pour des bonbons en libre-service devant la maison. Parfait pour éviter les mauvais sorts. Citrouilles d'Halloween customisées, vampires, fantômes… Voici comment faire un panier pour Halloween soi-même.
comment faire un petit sac en papier